Le bureau de SPG lors de la conférence de presse, le samedi 13 juillet 2024.
Elle se bat depuis plusieurs années pour améliorer les conditions de détention au sein des maisons carcérales en plus de participer à une sorte de réforme du système judiciaire au Gabon. En dépit des menaces, des intimidations, SOS Prisonniers Gabon (SPG) n’a pas abandonné ce combat noble. Bien au contraire, l’association que dirige Lionel Ella Engonga va plus loin avec le lancement des activités du « Projet Accès à la Justice des prisonniers en période de transition ».
Lors de la cérémonie de lancement qui a eu lieu, le samedi 13 juillet, le président de SPG a expliqué à la presse les objectifs de cette nouvelle plateforme ; Sensibiliser les populations (personnes privées de liberté et personnel de la Sécurité Pénitentiaire) sur la nécessité de s’engager dans la lutte pour le respect des droits humains ; faire tomber le masque de la violation des droits humains, de la maltraitance des détenus, de la torture et celui de la violation flagrante des procédures pénales. Le projet vise aussi, à amener les autorités à doubler d’effort pour l’humanisation des prisons, explique le bureau de SPG.
A cet, indiquent les responsables de SPG, le projet va concerner dans sa première phase les détenus les plus vulnérables des maisons carcérales de Libreville, Port- Gentil et Oyem. Des activités seront ainsi mises en œuvre dans ces trois zones pour un programme qui va se dérouler jusqu’en décembre 2024.
« Nous invitons donc tous les parents des détenus de Libreville, Oyem et Port Gentil en situation abusive à nous saisir afin d'étudier leurs situations et d'analyser la possibilité de les intégrer au projet. », a lancé Lionel Ella Engonga.
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