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Politique

45 sacs de luxe volés : la maison d'Ali Bongo transformée en un moulin par des gangsters habillés ?

IMG Ali Bongo dénonce un énième vol au sein de sa résidence.

Les grands cambriolages ont marqué l’histoire : le braquage du train postal de Glasgow en 1963, le casse du siècle à Nice en 1976… et désormais, le vol des 45 sacs d’Ali Bongo en 2025 ! L’ancien président du Gabon, déjà délesté du pouvoir en août 2023, vient d’être victime d’une nouvelle perte : ses précieux sacs de luxe se sont volatilisés dans des circonstances aussi brumeuses que la transparence budgétaire de son ancien régime.

Si certains espéraient une retraite paisible pour l’ex-chef d’État, il semblerait plutôt qu’il vive un véritable feuilleton policier. Après les oiseaux rares qui ont mystérieusement pris leur envol l’an dernier, c’est désormais son dressing qui subit une cure d’amaigrissement forcée. Une situation qui en dit long sur la sécurité entourant l’homme qui régna 14 ans sur le Gabon… ou plutôt sur son absence.

Une résidence présidentielle ou un parc d’attractions pour cambrioleurs ?

La demeure d’Ali Bongo à la Sablière ressemble désormais à une maison hantée où les objets disparaissent dans une quatrième dimension inconnue. Pourtant, la résidence est censée être sécurisée par des éléments de la Garde Républicaine. Mais ces derniers semblent plus efficaces pour filtrer les curieux que pour empêcher les intrusions. Car enfin, comment expliquer qu’un gang de pilleurs en quête de sacs griffés ait pu pénétrer aussi facilement dans les appartements d’un ancien président ?

La situation est d’autant plus rocambolesque que ces précieux accessoires ne traînaient pas sur la table du salon, mais étaient soigneusement rangés dans la chambre principale et d’autres cachettes « stratégiques ». En clair, le ou les voleurs connaissaient visiblement bien les lieux. On hésite encore entre un vol organisé, une redistribution involontaire ou une énième farce du destin.

 

Une plainte contre X… et contre l’ironie du sort

Si la logique était respectée, un ancien chef d’État devrait bénéficier d’une protection suffisante pour ne pas voir sa résidence transformée en libre-service. Mais visiblement, la logique n’est pas une valeur sûre au Gabon. Une plainte contre X serait en préparation, mais on ignore si elle sera traitée avec plus de diligence que celles de citoyens lambda qui, eux aussi, se réveillent souvent allégés de leurs biens… sans jamais revoir l’ombre d’une enquête sérieuse.

Faut-il en rire ou en pleurer ? Autrefois tout-puissant, Ali Bongo découvre aujourd’hui le quotidien des Gabonais moyens : celui où l’on se lève un matin en constatant qu’on a été dépouillé, sans que cela ne semble émouvoir grand monde.

 

Une leçon grandeur nature

Ironie du sort : celui qui régnait sur un pays où les inégalités étaient légion se retrouve aujourd’hui confronté à l’insécurité comme n’importe quel citoyen. Une réalité qui ne lui était peut-être pas totalement étrangère lorsqu’il était au pouvoir, mais qui prend aujourd’hui une tournure bien plus personnelle.

Reste une question essentielle : après les oiseaux et les sacs, que restera-t-il à Ali Bongo ? Une chose est sûre, si son mobilier commence à disparaître aussi, il faudra peut-être songer à rebaptiser sa résidence en Maison Fantôme de la Sablière. En attendant, les amateurs de thrillers et d’intrigues politiques restent en haleine : qui sera le prochain à disparaître ?

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