Par WKN
Pneus brûlés, routes barricadées. Les étudiants de Master 2 de l'Université des sciences et techniques de Massuku manifestent depuis ce matin pour exprimer leur mécontentement contre l'arrêt des cours suite à la grève du syndicat des enseignants-chercheurs (SNEC).
« Nous dénonçons le chevauchement des années qui entraîne un retard considérable dans l'avancement de la situation académique des apprenants que nous sommes. En effet, les promotions 2019-2020 demeurent encore à ce jour à l'USTM tandis-que ces dernières étaient censées avoir terminé aussi bien avec les enseignements que les soutenances», explique un étudiant joint par nos soins.
Bien que les étudiants reconnaissent le bien-fondé de la grève des enseignants, indiquent cependant être les perdants de cette crise à répétition. Laquelle crise a pour seule conséquence, leur prise en otage. « Nous dénonçons cette décision prise par le Snec-Ustm. Bien que les revendications portées sont légitimes, il ne demeure pas moins qu’elle est lourde de conséquences pour les étudiants. Ce d’autant plus que le déclenchement de la grève intervient au lendemain de la publication du procès verbal (PV) devant aboutir à la clôture des activités académiques de l'année 2019-2020 (enseignements, PV, soutenances, attestations de diplôme inclus)» renchérit le même étudiant.
Lors de leur mouvement les étudiants n’ont pas manqué de dénoncer l’immobilisme du ministre de l’Enseignement Supérieur, Patrick Mouguiama Daouda.
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