Les agents de cette structure sanitaire ne décolèrent pas. Après le dépôt, il y a plus d’un mois, d’un préavis de grève, le personnel a décidé en début de semaine (le lundi O7 décembre) d’arrêter l’ensemble des activités. En cause, la non-satisfaction par la direction du Centre Hospitalier Régional Benjamin Ngoubou du cahier de charges. Notamment, le paiement de plus de 18 mois de prime de garde en plus de la solde de deux mois de salaires des agents de la main d’œuvre non-permanente. Une paralysie des activités qui a très vite suscitée la panique chez les autorités administratives de la province.
Pour éteindre le feu, le gouverneur de la province de la Nyanga, Nicole Nouhando, a immédiatement convoqué une réunion avec l’ensemble des responsables administratifs concernés par le dossier. Si la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) va être dans un premier temps accusé d’être à l’origine des tensions de trésorerie de l’hôpital, la direction provinciale de cette entité va clairement faire la démonstration qu’une enveloppe de près de 200 millions de Fcfa avait été débloquée au profit de la structure au titre des paiements des frais hospitaliers sur 4 mois.
Une révélation qui va mettre le feu aux poudres. Pas de doutes, pour le personnel, les 200 millions décaissés par la Cnamgs ont pris une direction autre que celle destinée à la résolution des besoins de l’hôpital. Conséquence, les agents en colère vont décider d’abandonner les médecins dans la prise en charge des malades. Pendant ce temps, le directeur de l’hôpital, Youssouf Sidibé, joue des subterfuges pour ne pas avoir à répondre aux revendications posées sur sa table. L’homme en prétextant de multiples missions sur Libreville gagne en temps sans soucier du calvaire des populations réduites à effectuer le déplacement pour l’hôpital de Bongolo afin de recevoir des soins.
(A suivre)
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