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Politique

Succession dynastique au sommet de l’Etat, le holà de la nouvelle constitution

IMG Un Bongo qui succède à un autre Bongo. La nouvelle constitution met fin à un tel scénario.

Ali Bongo qui succède à son père au pouvoir après une élection présidentielle (2009) entachée de  violences et de tueries,  Nourredin Bongo qui,  dès l’accident vasculaire cérébral (AVC) de son père, devient le véritable régent du pouvoir au sommet de l’Etat en attendant de prendre, à son tour, le pouvoir… la nouvelle constitution gabonaise met fin   à tous ces scénarii  lugubres de succession dynastique du pouvoir.

 

La nouvelle constitution, en son article 43 interdit désormais  aux conjoints et aux descendants d’un Président de la République de se porter candidat à sa  succession. Autrement dit, il n’est plus possible pour l’épouse ou l’époux du président de la République sortant de se présenter à l’élection présidentielle qui suit le magistère de ce dernier. C’est aussi le cas pour l’ensemble de ses descendants directs. 

 

En insérant cette disposition, le législateur  gabonais s’assure d’empêcher les  possibles guerres de  succession au sein   de la famille du chef de l’Etat. Du coup, par la force des choses et l’éloquence des faits, on réalise que ce projet de Constitution que va devoir adopter ou pas le peuple, s’est attelé  à tirer les conséquences de la gestion néfaste du pays durant les 14 dernières années. Ce, afin que la République ne tombe plus aux mains  d’  une jeunesse aux dents de louveteaux ou de personnalités politiques sans véritables attaches avec le pays.

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