Le ministre des Transports lors de sa visite à la SOGATRA.
Ils sont excédés de constater qu’en dépit des sacrifices pour maintenir cette société publique en vie, ils sont récompensés en monnaie de singe. Les agents de la Société gabonaise de transport (SOGATRA) n’en peuvent plus d’être plongés dans la misère la plus extrême. C’est pourquoi, à l’occasion d’une assemblée générale, ils ont décidé d’arrêter l’ensemble des activités dans l’entreprise en charge du transport public.
Le mot d’ordre est lancé : « pas d’argent, pas de travail ». Et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’origine de ce mouvement de revendication ? Le paiement des salaires du mois de mai. « Nous sommes le 10 juin 2025, (…) dans quelques jours c’est mi juin, et nous attendons toujours nos salaires du mois de mai. S’il n’y a pas de salaire, il n’y a pas de travail. Les choses sont claires. » a indiqué un responsable syndical.
Non sans ajouter qu’il ne s’agit pas d’insulter ou de calomnier quelqu’un mais d’exiger tout simplement le paiement de leur dû. Ce mouvement de grève intervient quelques semaines après la visite du ministre des Transports, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi à la Sogatra. Si le membre du gouvernement s’est engagé à trouver des solutions à la crise, le personnel constate que rien n’a bougé depuis son passage.
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