Le département de la Sebe-Brikolo est ces derniers mois sous le feu des projecteurs. Entre les vidéos sur l’état désastreux des routes, les critiques des militants du Parti démocratique gabonais (PDG) après avoir été bloqués à Libreville du fait de l’effondrement de la voie ferrée et la guerre ouverte que se livrent les hiérarques du parti au pouvoir originaires de cette localité, il règne dans ce département une atmosphère de chienlit.
C’en est trop pour certains cadres de cette localité qui accusent d’anciens membres du gouvernement d’entretenir volontairement ce climat pour espérer revenir aux affaires. « Les populations sont harcelées quotidiennement avec des images négatives, toute bonne action est combattue dans le seul but de préparer des conditions d'un climat délétère, tant au sein du PDG que dans le département. Tout cela visant à compliquer la tâche aux personnes choisies par le chef de l'État pour mener, au nom du parti au pouvoir la campagne de l’élection présidentielle de 2023 », fustige un cadre du parti au pouvoir ayant requis l’anonymat.
Et la même source de poursuivre : « toute cette agitation viserait à montrer que les choix du président de la République ne seraient pas les bons. Le seul objectif cherché est d’attirer l'attention et montrer que l'on serait indispensable. Quand bien même la réalité sur le terrain serait tout autre. »
« Les gens doivent comprendre que nul n’est éternel au gouvernement. On ne va pas mettre à feu et à cendre une localité parce que l’on n’a pas été choisi. Les populations ne demandent qu'à vivre paisiblement, laisser le gouvernement faire son travail et les autorités locales faire le leur travail » peste un élu de la localité.
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