BLA : une descente aux enfers pour avoir dit non au Prince qui se voyait ROI !

BLA sur le plateau de TV5 Monde.

C'est un témoignage choquant  qui en dit long  sur la cruauté de l’ex famille régnante. Le lundi 4 août, c’est un Brice Laccruche Alihanga (BLA) en bien meilleure forme  que l’état végétatif dans lequel il fut à sa sortie de prison qui évoque les raisons de son incarcération, mais surtout les souffrances et les tortures endurées. 

L’ex directeur de cabinet d’Ali Bongo a expliqué en mondovision que ses ennuis commencent lorsqu’il s’opposa à une énième succession dynastique au Gabon.  Ali Bongo malade, son fils Nourredin envisage de prendre le pouvoir. Nous sommes précisément en novembre 2019, raconte BLA, Nourredin lui dit : «  mon  grand-père était président, mon père aussi, je  le serai aussi. Es-tu avec moi ou contre moi ? » La réponse de BLA : un non clair et courageux. Car, très vite révèle-t-il, je vois la dynastie monarchique se perpétuée.

Il vient de dire NON au Prince qui voulait prendre le pouvoir. C’est le point de bascule. La répression à l’encontre de l’ex directeur de cabinet est immédiate : incarcération dans une cellule de 6 mètre carré, isolement, maladie…La campagne punitive est effroyable, inhumaine et sans pitié. Elle ne s’arrête pas à sa personne. Son frère, sa femme, sa mère deviennent des cibles de Nourredin : « mon frère a été incarcéré de la même manière, ma femme a été embastillée, d’autres parents également. », se désole l’éphémère ministre.

Il est donc inacceptable pour BLA de cautionner que ses bourreaux soient en liberté et tentent, depuis quelques semaines, de se faire passer pour des  victimes à travers des sorties médiatiques et des déclarations  tapageuses. D’autant que  ces « monstres » ont poussé la méchanceté à son paroxysme en allant jusqu’à prendre possession du domicile de BLA et de ses effets personnels : « le dernier contact que j’ai eu avec le directeur de cabinet de Nourredin Bongo ( Ian Ngoulou), c’était  quand il était venu dans ma cellule pour me dire qu’il habite dans ma maison,  qu’il porte mes vêtements et qu’après les élections ( de juin 2023) il me mettrait  25 à 30  de prison ».  Preuve que tout était planifié, orchestré pour en finir physiquement avec cet homme qui avait osé dire NON au Prince qui se voyait déjà ROI.