Le Gabon et la Guinée Equatoriale n’ont d’autres choix que d’ouvrir des négociations afin de trouver un accord sur la mise en œuvre des décisions de la Cour Internationale de Justice (CIJ). Les experts gabonais ayant pris part aux débats sur ce conflit frontalier entre les deux pays sont parvenus à cette conclusion dans le rapport présenté, ce mercredi 28 mai, au Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema.
Ces négociations vont sur tous les pans de l’arrêt de la CIJ notamment la frontière terrestre à revoir, la frontière maritime à fixer et le transfert de souveraineté sur les îles, a relevé le Professeur Guy Rossatanga-Rignault. Non sans ajouter qu’il revient aux deux pays d’examiner ensemble les implications pratiques notamment : la détermination et le retour des territoires terrestres concernés chez leurs titulaires de la Convention de 1900 et des îles à la Guinée Equatoriale, la fixation de la frontière maritime et le transfert de souveraineté sur les îles.
Les parties pourraient le faire en bilatérale ou avec l’assistance d’une médiation afin de privilégier les bonnes relations fraternelles et la paix, indique le rapport. Ledit rapport insiste sur un dialogue de fond constructif, de bonne foi et dans un esprit de compromis. « Les Etats restant souverains, au-delà de l’arrêt de la Cour, pour choisir ce qui correspond le mieux à leurs intérêts et aux impératifs catégoriques de fraternité et de paix », conclut le rapport.
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