Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le samedi 9 septembre, un collectif des PME représenté par Paul Christian Makoundi est monté au créneau pour demander la prise en compte, dans le règlement de la dette intérieure, des frais de retard dans le paiement des factures.
En effet, au moment où les nouvelles autorités à la tête du pays s’attèlent à régler la dette intérieure, les opérateurs économiques estiment que l’Etat gabonais ne doit pas se contenter de régler les montants fixes de la dette mais en outre intégrer les moratoires prélevés par les banques. Ces moratoires, soulignent-ils, sont consécutifs au retard dans le paiement de la dette.
Lors de la même déclaration, les opérateurs économiques ont, en outre, demandé que les nouvelles autorités revoient à la baisse avec le Club de Libreville le taux d’intérêt du rachat de créance qu’ils trouvent élevé ( 7%) par rapport au taux prévu dans la zone Cemac qui est de 3%. Ce taux est, pour eux, un frein « à une bonne relance de l’économie ». « On ne comprend pas qu’Henri Claude Oyima puisse accepter un taux qui est aussi élevé alors qu’il est censé défendre les intérêts de toutes les entreprises. », fustigent les PME.
Pire, dénoncent-ils, « comment comprendre qu’Henri Claude Oyima soit en même temps président de la FEG en même temps responsable du Club de Libreville. Il est de ce fait juge et parti. Cette situation fait en sorte qu’au final, Oyima en soit à défendre plus les intérêts des banques que celles des entreprises.»
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