Ce vendredi 24 mai 2024 s’ouvre à la cour criminelle spéciale de Libreville le procès de Brice Laccruche Alihanga et d’autres ex responsables de l’’administration publique et membres du gouvernement pour les accusations de blanchiment de capitaux, de détournement d’argent, de complicité de détournement de fonds publics et de concussion.
Du fait de l’importance qu’il avait au sein de l’appareil étatique, l’ancien directeur de cabinet de l’ex Chef de l’Etat est celui sur qui est focalisée toute l’attention dans ce procès historique.
En liberté provisoire, BLA ne compte pas retourner à l’issue de ce procès à la prison centrale de Gros-Bouquet. Bien au contraire, il compte mettre tout en œuvre pour prouver son innocence d’où sa décision de citer à comparaître, lors de l’audience qui s’ouvre ce jour, son ex patron, Ali Bongo. Le Chef de l’Etat déchu est appelé à se présenter devant la barre en tant que témoin. Ali Bongo va-t-il faire le déplacement pour le tribunal ? Personne pour le moment n’a de réponse.
Depuis le début de cette affaire, l’ancien directeur de cabinet de l’ex président de la République n’a cessé de clamer son innocence. Dans une interview donnée à Jeune Afrique au lendemain de sa remise en liberté, BLA évoquait plutôt un acharnement de l’ex première dame, Sylvia Bongo, contre sa personne : « La raison pour laquelle j’ai été mis au secret durant 4 années est toute simple et limpide. Elle tient en 3 points. Le premier c’est qu’à un moment donné je me suis opposé à la gabegie galopante de l’ancienne première dame et de son fils. Le 2ème est qu’au vu de l’état physique de l’ancien chef de l’Etat (Ali Bongo Ondimba, ndlr), j’ai suggéré à plusieurs reprises, dont une de trop, qu’il puisse se mettre en retrait de la vie politique et se reposer. Se fut ma 2ème erreur. Je dirai pour simplifier le 2ème clou planté sur ma croix. »
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