Les agents du Bureau d'enquêtes des incidents et accidents d'aviation (BEIAA), sont depuis lors dans le qui-vive. Leur avenir et celui de leur famille en dépendent. Sans nouvelle de leur dossier de régularisation, ces jeunes compatriotes ne savent plus où se donner la tête, la patience étant déjà assez longue (4 ans aujourd’hui).
A peine promu à la tête de ce ministère, le capitaine de vaisseau Loïc Ndinga Moudouma avait pris ce dossier à bras le corps avant de donner des assurances quant à son aboutissement.
D’ailleurs, après l’entrée en fonction du nouveau directeur du BEIAA, le patron du ministère des Transports avait transmis le dossier au nouveau Directeur du BEIAA, lequel avait dans le cadre de ses prérogatives reçu le collectif des agents. Sauf que depuis lors la tutelle est restée silencieuse au point de rejeter toutes les demandes d’audiences du collectif d’agents : « Depuis 2020 que nous attendons notre régularisation administrative, il n’y a toujours rien. Ce silence fait craindre le pire. Nous craignons que nos noms ne soient remplacés par d’autres », s’inquiète un agent.
Ces jeunes compatriotes ont été recrutés depuis le mois de septembre 2020 par le BEIAA, ce, conformément au décret n°000235/PR/MTL du 04 octobre 2018 portant réorganisation de ce bureau et conformément aux exigences internationales. AU nombre de 156 agents au départ, il n’en reste aujourd’hui qu’un peu plus de 125 agents qui attendent leur intégration à la Fonction Publique. Parmi ces agents, une quinzaine d’entre eux (section pilote et mécaniciens d’avions) avait pris part à un séminaire de formation en Afrique du Sud, séminaire de formation organisé par le bureau d’enquête Sud-Africain en novembre 2021.
« Pour des agents qui attendent leur intégration, nous ne devrions pas rester à la maison comme c’est le cas. Nous souhaitons reprendre le travail en attendant l’aboutissement de ce dossier. C’est dans ce sens que nous sollicitons notre ministre », a indiqué un autre agent du BEIAA.
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