Ils ont adopté, à la grande majorité, pour une entrée en grève générale illimitée. La décision a été prise par les agents des administrations des régies financières à l’issue de l’assemblée générale organisée ce mercredi 24 novembre à l’esplanade du ministère du Budget.
Les agents, réunis au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières ( Fecorefi), estiment que jusqu’à ce jour le gouvernement a fait preuve de mutisme face aux revendications posées sur sa table. Notamment, la réduction de leur prime. Laquelle prime a été payée au mois d’octobre à hauteur de 36%. Ce alors que les administrations des régies financières ont atteint les objectifs budgétaires prescrits pour le compte du mois d’octobre 2021. La Fecorefi fustige en outre, les recrutements à tout va, l’application à géométrie variable des décrets n°00428 et 00429.
Avant d'exiger, l’examen au fond de l’alternative de sortie de crise, le paiement sans conditions et sans délais du mois de février 2021, la poursuite des régularisation des situations administratives, le nettoyage du fichier des primes.
Sur le pied de guerre, la Fecorefi appelle les agents à ne pas céder à la peur et aux intimidations. « Cette grève doit être dure. Extrêmement dure. Nous avons en face de nous des personnes inhumaines qui profitent de la moindre faille pour torpiller les mouvements de grève. Nous savions que le silence méprisant du gouvernement ne pouvait nous conduire qu’à cette situation. Si en octobre nous avons été payés à 36%, le mois de décembre s’annonce encore plus dure », souligne Sylvain Ombindha, porte-parole de la Fecorefi. Chaud devant.
Alors que les syndicats bouclaient l'assemblée générale, le gouvernement désormais conscient des conséquences néfastes du mouvement d'humeur dans les caisses de l'Etat faisait parvenir un courrier pour en appeler aux négociations.
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