Dans une manœuvre qui aurait pu inspirer les scénaristes de House of Cards, quatre poids lourds de la scène politique gabonaise ont uni leurs voix, mercredi, pour dénoncer les "dérives" du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Albert Ondo Ossa, Alain-Claude Bilie-By-Nze, Pierre-Claver Maganga Moussavou et Ali Akbar Onanga Y'Obégué, anciens rivaux transformés en camarades d’infortune, n’ont pas hésité à fustiger ce qu’ils appellent une "gestion unilatérale des autorités militaires". Mais à observer cette réunion au sommet, une question s’impose : ces critiques servent-elles le Gabon ou un agenda plus personnel ?
Les indignations sélectives des "anciens du système"
Pour quiconque connaît le passé de ces figures politiques, difficile de ne pas relever l’ironie. Albert Ondo Ossa, qui se proclamait "le vainqueur légitime" de l’élection présidentielle d’août 2023, se dit aujourd’hui défenseur de la démocratie. Pourtant, son obsession à brandir des résultats "qu’il possède mais ne montre jamais" soulève plus de doutes qu’elle ne renforce sa crédibilité.
Alain-Claude Bilie-By-Nze, quant à lui, fustige un CTRI qu’il accuse de "vivre sur une rente mémorielle anti-Bongo". Une déclaration audacieuse pour l’un des artisans les plus visibles du régime qu’il critique désormais. Faut-il y voir une véritable prise de conscience ou une tentative de réhabilitation après la chute de ses alliés ?
Quant à Maganga Moussavou, l’ancien vice-président, et Ali Akbar Onanga Y'Obégué, ex-ministre, leur posture de donneurs de leçons ne manque pas de surprendre. L’un qualifie le coup d’État du 30 août 2023 de "sans gloire", tandis que l’autre dénonce "l’opacité du processus électoral". Ces mêmes hommes qui, il n’y a pas si longtemps, acceptaient les imperfections du système tant qu’elles servaient leurs ambitions personnelles.
Des revendications légitimes… mais opportunistes
Les cinq exigences présentées par ce quatuor relèvent d’une certaine logique : retour des militaires dans les casernes, interdiction de leur participation aux élections, retour à la Constitution de 1991, refonte du Code électoral et communication claire sur la fin de la transition.
Sur le papier, ces propositions répondent à une aspiration populaire réelle. Mais leur formulation par ces anciens piliers du régime pose problème. Comment prendre au sérieux leur appel à une mobilisation "pacifique et démocratique" alors qu’ils n’ont jamais été les champions de la transparence ni de l’équité dans le passé ?
Un coup de pression déguisé en conférence de presse
Cette sortie médiatique est loin d’être innocente. Elle intervient à un moment stratégique, à la veille de l’examen du projet de Code électoral par le Parlement de transition. Les quatre signataires cherchent clairement à peser sur le débat, mais pour défendre quelles causes ?
Leur insistance à exiger des garanties sur la fin de la transition ressemble davantage à une tentative de marquer leurs positions en vue des échéances futures qu’à un réel souci de démocratie. Car au fond, leur discours semble moins concerner l’avenir du Gabon que leur propre survie politique.
Le Gabon, otage d’un bal d’ambitions ?
Alors que les Gabonais aspirent à une véritable rupture avec les pratiques du passé, cette alliance improbable de leurs anciens dirigeants ressemble à un remake d’un vieux film politique. Chacun joue son rôle avec conviction : le "légitimiste" Ondo Ossa, le "technocrate repenti" Bilie-By-Nze, l'"ancien sage" Maganga Moussavou, et l’"intellectuel pragmatique" Onanga Y’Obégué. Mais derrière ces masques, on devine des ambitions personnelles à peine voilées.
Ce quatuor espère sans doute séduire une opinion publique lassée par les lenteurs de la transition. Mais le peuple gabonais, habitué aux jeux de pouvoir, ne se laissera pas berner si facilement. Les alliances de circonstance, aussi bien ficelées soient-elles, ne font pas oublier le passé.
En fin de compte, cette conférence de presse en dit plus sur les ambitions et les contradictions de ses protagonistes que sur l’avenir du pays. Le Gabon mérite mieux que des alliances opportunistes et des critiques intéressées. Il mérite une véritable vision, portée par des acteurs nouveaux et sincères. Mais pour cela, il faudra peut-être attendre encore un peu.
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