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Politique

Le Colonel Théophile Makita Niembo, l’ex bras droit de Ping, rallie avec armes et bagages Bilié-By-Nze

IMG Le Colonel Théophile Makita Niembo, Président du comité d’organisation de la Plateforme, Ensemble pour le Gabon.

Le mercato politique est ouvert. Et l’on assiste, ces dernières semaines, à une recomposition du paysage politique plus qu’étonnante. Si plusieurs formations politiques de l’opposition (l’Union nationale, le  Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, REAGIR…) ont décidé de soutenir les militaires  désormais au pouvoir, à l’inverse,  certaines personnalités politiques issues, aussi bien du Parti démocratique gabonais que de l’opposition, viennent de mettre en place un front commun visant à s’opposer au Comité pour la transition et la Restauration des Institutions ( CTRI).

 

L’annonce du lancement de cette plateforme a été faite, le 26 septembre 2024, dans une salle des fêtes du quartier Louis dans le premier arrondissement de la commune de Libreville. Comme il fallait s’y attendre, c’est l’ex premier-Ministre, Alain-Claude Bilié-By-Nze qui  porte le leadership de ce nouveau front de la contestation. Avec comme acolyte, l’ex porte-parole du Parti démocratique gabonais, Stéphane Germain Iloko.  

 

Si le ralliement à ce rassemblement de Norbert Ngoua Mezui, ex bras droit de René Ndemezo’Obiang  ne surprend pas grand monde, il est par contre curieux de constater l’arrivée du Colonel Théophile Makita Niembo au poste de président du comité d’organisation de la Plateforme, Ensemble pour le Gabon.

 

En 2016, l’officier supérieur  à la retraite, s’est fait connaître du monde politique en apportant son soutien  à Jean Ping.  Il fut de   toutes les tournées politiques dans l’arrière pays au point que l’ex président de la Commission de l’Union Africaine lui confia des responsabilités aussi bien au sein de la CNR que dans son cabinet. Pour des raisons opaques Makita Niembo claqua la porte de la coalition autour de Jean Ping afin de créer sa propre formation politique.  Non sans avoir été arrêté et gardé à vue pendant plusieurs semaines par les services de la contre ingérence militaire (B2).

 

Sauf que son aventure à la tête du  Rassemblement pour l'Alternance Pacifique et l'Indépendance Démocratique (RAPID) ne sera pas couronnée de grands  succès. Aucun élu à l’Assemblée nationale, au Sénat encore moins  dans les collectivités locales. Le RAPID est un parti politique «  gazelle », qui peut-être gagnera ses lettres de noblesses aux côtés de Bilié-By-Nze.

 

( A suivre)

 

 

 

 

 

 

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