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La Cour constitutionnelle confirme le rejet de sa candidature, Dabani veut toujours en découdre avec son neveu

IMG Jean Boniface Assélé ne cède pas face aux manoeuvres visant à le faire taire.

Obstiné à briguer le mandat présidentiel, pour, dit-il, rendre la dignité aux Gabonais, le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR) avait déposé un recours à la Cour Constitutionnelle, laquelle entité vient de confirmer le rejet de sa candidature.  

 

Jusqu’ici l’un des arguments brandi pour évoquer une hypothétique victoire d’Ali Bongo Ondimba et du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle soit le fait que l’opposition prend part à cette échéance électorale de manière dispersée. Or, avec la candidature de Jean Boniface Assélé Dabani, le régime, et même plus loin la famille présidentielle, vole en éclats. Le régime est en panique à l’idée que l’électorat qui lui est encore favorable soit divisée entre Assélé Dabani et son neveu Ali Bongo Ondimba. D’où le rejet de la candidature du patron du Centre des libéraux réformateurs par le Centre gabonais des élections (CGE) et confirmée hier, par la  Cour constitutionnelle.

 

Problème pour le régime, Assélé Dabani n’est pas un homme à se laisser faire. Lors d’une déclaration donnée hier à Libreville, le patron du Centre des libéraux réformateurs a bombé le torse et promis d'aller jusqu’au bout. Si pour le moment Assélé n’en dit pas plus, il se suppute que le général de police à la retraite n’exclut pas d’apporter son soutien à un autre candidat à cette élection présidentielle. D’autant qu’il se dit victime d’un vaste complot.  

 

Selon les arguments brandis par le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, celui qui a contesté la candidature de Jean Boniface Assélé Dabani est le regroupement auquel faisait partie sa formation politique qu’est la majorité présidentielle et sociale pour l’émergence. Dans le dossier de contestation de la candidature d’Assélé Dabani, un récépissé de regroupement de partis politiques signé du ministre de l’Intérieur y figure. Or, affirme le patron du CLR, à aucun moment, il n’a eu vent de l’existence de ce récépissé, dont il conteste « l’entête non conforme à celui de délivrance de récépissé, le siège social sans boîte postale, l’absence du Centre des libéraux réformateurs remplacé par le Cercle des libéraux réformateurs, la présence des personnes physiques n’ayant pas qualité des partis politiques, et la présence d’association n’ayant pas qualité de partis politiques ». Le tout, a-t-il fait savoir, en violation des articles 27, 28, 29 et 30 de la loi n° 0016/2011 du 14 février 2012 portant modification de la loi n° 24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques.

 

Assélé Dabani fait-il peur aux Valentin ?

Il n’y a plus de doute. Lors de sa déclaration de candidature, l’oncle furieux n’avait pas hésité à dénoncer un entourage qui se servirait de son neveu comme « outil de conservation du pouvoir », alors que son état de santé ne permet plus à Ali Bongo Ondimba de demeurer à son poste.

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