Par David Esseringuila
En présence de la coordination nationale pour le oui, Onanga Ndiaye, en bon tribun et s'exprimant au nom des populations, a pris rendez-vous avec l'histoire en promettant un vote minimum à 98 pour cent des voix pour le oui, le 16 novembre.
Selon l'orateur, par ailleurs président de la coordination provinciale de l'Ogooué- Maritime, sa province ne doit plus être perçue sous le prisme de sa légendaire colère, encore moins de son épithète de frondeuse, mais plutôt comme une province décidée à participer de manière inclusive, au développement du Gabon. Raison pour laquelle il émet de voir cette province être le numéro 1 en matière économique au Gabon.
Soucieuses de l'unité de ses filles et fils, ceux-ci entendent désormais parler d'une seule et même voix.
Et après le oui massif en faveur du référendum constitutionnel, ils resteront aroyi zangués, entendez, les oreilles ouvertes pour attendre le juste retour de leur engagement, a souligné Onanga Ndiaye. Il émet le souhait de voir la matérialisation de cette Constitution, après qu'ils eussent dit oui à travers leur vote.
Le Gabon étant à un tournant décisif de son histoire, sa province, a souligné l'orateur, ne veut pas en être en marge, car elle a tout à gagner en marquant la différence en votant pour un oui massif. Ce d'autant plus que hommes et femmes ont trouvé chacun, leur compte.
Reste à convaincre davantage les sceptiques et ceux qui hésitent encore. On comptera les points à la fin du processus électoral. Ainsi l'on saura, si, effectivement, la province de l'Ogooué- Maritime a tenu à sa promesse en transformant l'essai. Le tout premier à l'ère de la Transition, en attendant d'autres consultations électorales à venir.
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