Les actes de défiance de Joseph Tripodi administrateur général de Gabon Autosur, semblent s'être multiplié au file des années à mesure que l'administration des transports manifestait un laxisme absolue autour de sa mission qui est de veiller à la stricte application des dispositions du cahier des charge qui lie les centres de contrôles techniques à l'état Gabonais.
Les conventions de concessions qui furent signées au bénéfice de ces entreprises privées les obligent au respect de certaines normes techniques pour effectuer leurs prestations rendues obligatoire pour tous les usagers de la route, propriétaires de véhicules en circulation.
Cette obligation qui est régulièrement contrôlée par les forces de défense et de sécurité impose la présence d'un certain nombre de documents dont la visite technique pour garantir la sécurité du véhicule mis en circulation et la présence de plaques d'immatriculation pour identifier ledit véhicule. Ces dispositions physiques et techniques, selon la loi, ne peuvent être obtenues que par la présentation physique du véhicule dans les locaux du centre de contrôle technique.
Violation des dispositions
Force est de constater que depuis de nombreuses années, les deux centres de contrôles techniques à savoir Gabon Autosur, propriété de monsieur Joseph Tripodi et Autobilan Agréé, de monsieur Frédéric Chapuis, se livrent une concurrence effrénée au mépris de la loi et de la sécurité des populations. Lesquelles populations sont chaque jour exposées aux risques d'accidents de la route. Cette concurrence mortelle et dépravée a conduit chaque centre à mettre en place des mécanismes pour mieux encaisser l'argent du contribuable en allégeant les contraintes techniques qui s'imposent aux usagers dans le but d'attirer le plus de clients.
C'est ainsi qu'à Gabon Autosur, depuis l'administrateur général, jusqu'au simple gardien, tout le monde se fait du fric sur le dos de l'Etat sans effort. Les particuliers amènent leurs documents sans véhicules et se font établir des macarons de visites techniques moyennant une somme de 5.000 FCFA en plus du prix de la visite technique elle-même. Pour avoir une visite technique facilement, des réseaux ont été mis en place à Gabon Autosur à travers des démarcheurs, contrôleurs techniques et même jusqu'au gardien. L’administration des Transports qui est bien informée de ces pratiques n'a visiblement pas son mot à dire. Les entreprises telles que Gesparc, Loxia Sobraga, ou Olam envoient des listes de leurs parcs de véhicules avec des bons de commandes et se font ainsi établir des macarons sans qu'aucun véhicule ne soit présent physiquement dans les ateliers de Gabon Autosur, révèlent de nombreuses sources lors de l’enquête ouverte à cet effet par la direction générale des contre-ingérence et de la sécurité militaire couramment appelée B2.
Les conséquences de ces pratiques mafieuses
Les mêmes sources indiquent en outre que « tout ce qui compte pour Joseph Tripodi et ses subalternes, c'est faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'entreprise, même si pour cela les vies de nos populations sont mises en danger. A titre d'exemple le camion de la société Olam qui a endeuillé de nombreuses familles à Mouila en juillet de l'année dernière avait obtenu sa visite technique dans l'agence Gabon Autosur d'Akanda. Pourtant, ladite agence ne disposait pas de plateau technique approprié pour le contrôle des véhicules de cette catégorie, renseigne une source interne à Gabo Autosur. Cette affaire est passée sous silence. Un autre drame a encore frappé nos populations deux mois après c'est-à-dire au mois de septembre 2021. Un camion plateau transportant des planches qui s'était renversé au Pk12 faisant huit blessés graves. Le camion en question avait également une visite technique du même type. »
En dépit de nombreux scandales internes qui ont secoué la société Gabon Autosur, en plus d’une plainte des employés contre leur administrateur général Joseph Tripodi force est de constater que rien n'a changé.
Que dit la loi ?
L'article 249-1 du Code pénal stipule "Quiconque expose directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, est puni d'un emprisonnement de cinq ans au plus et d'une amende de 5.000.000 de francs au plus." Au regard du contenu de cet article du Code pénal, Joseph Tripodi en décidant d'ordonner à ses proches collaborateurs de délivrer les visites techniques de complaisances ne viole t-il pas cette obligation de prudence qui est faite aux centres de contrôles techniques de vérifier l'état mécanique de chaque véhicule avant de délivrer le macaron de visite technique audit véhicule.
Joseph Tripodi en laissant son homme de main délivrer des visites techniques sans équipement appropriés à des poids lourds à Akanda, n'a t-il donc pas exposé directement au danger les usagers qui occupaient des places dans le Canter qui est entré en collusion avec le grumier en juillet 2021 à Mouila. Pourquoi la justice ferme systématiquement les yeux sur la responsabilité des centres de contrôles techniques dans les accidents de la route qui découlent des défauts mécaniques. Le moment n'est-il pas venue de lever l'impunité de ces centres de contrôles techniques face aux nombreux drames routiers qui accablent nos populations. Joseph Tripodi n'expose t-il pas directement au danger de mort ou de blessures immédiates, les populations environnant les camions de transports de produits pétroliers à qui Gabon Autosur délivre des visites techniques de complaisances à Port gentil.
Je crois votre analyse est fausse. Ce texte ressemble plus à un règlement de comptes. Je fais mes visites depuis plus de 15 ans j'ai jamais entendu que les contrôles étaient fantaisistes ou complesant. Je crois que vous visez d autres objectifs de chantage. Il faut travailler honnêtement pour gagner l'argent
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