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Expropriation des parcelles à Angondjé :  Un collectif d’habitants dénonce les agissements du  Maire et du  directeur général de l'ANUTTC

IMG Le maire d'Akanda ( au centre) accusé de destruction illégale.

 

Une organisation mafieuse semble s'être établie dans la commune d'Akanda pour abusivement déposséder les  citoyens de leurs parcelles à Angondjé et dans toute ladite commune. À la manœuvre, le Maire d'Akanda, Rombogouera, et plusieurs cadres du ministère de l'Habitat ainsi que ceux de l'ANUTTC. C'est ce que révèle une plainte du collectif des habitants d'Angondjé (Motocross) adressée au président du tribunal de première instance  de Libreville, le 3 mai dernier.

 

 

 Les habitants d'Angondjé dénoncent les abus de pouvoir dont ils sont victimes de la part du Maire d'Akanda en complicité avec certains cadres de l'ANUTTC pour les déposseder de leurs terrains. Ces cadres profiteraient des postes stratégiques qu'ils occupent pour prétendre agir au nom de l'État alors qu'il s'agit  d'une manœuvre qui consiste à arracher les parcelles aux populations pour les revendre à des particuliers.

 

Les membres du collectif indiquent qu'ils se sont installés depuis plusieurs décennies sur la parcelle numéro 135 section YF8 du plan cadastral de la commune d'Akanda. Alors que leur procédure foncière était en cours ils ont érigé des barrières pour sécuriser leurs parcelles.  Beaucoup d'entre eux avaient déjà construit sur lesdites parcelles des maisons. Dès biens qui ont tout simplement été détruits par le Maire d'Akanda avec la complicité de certains cadres de l'Agence Nationale de l'urbanisme et des Travaux Topographique et du Cadastre (ANUTTC). Ce, sans autorisation préalable de la justice.

 

Sachant qu'ils n'avaient pas reçu mandat de la justice et pour vite rattraper cette erreur qui pourrait leur coûter gros, le Maire et ses acolytes vont rapidement adresser une correspondance au parquet pour obtenir  la permission de détruire des biens qu'ils avaient déjà démolis, rajoutent les membres du Collectif.

 

Mieux, le collectif dit avoir déniché d'autres fraudes, à l'exemple de  l'acte de procédure qui a été élaboré et signé un dimanche alors que l'administration gabonaise ne travaille pas le dimanche. Ce qui est pour une administration publique comme l’ANUTTC.  «Il y a plus de six (6) mois, nous avons  introduit une procédure pour condamner la  destruction de la propriété immobilière d’autrui, complicité à la destruction pendante au Parquet, nous sommes revenus après cette fois-ci, avec une autre plainte pour faux usage de faux suite aux actes administratifs transmis par la CNEE pour justifier leur barbarie», indique le collectif.

 

 

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