Une infirmière indifférente devant la souffrance d’un malade, un médecin désobligeant, une sage-femme impolie…Les établissements hospitaliers gabonais sont très souvent le lieu d’actes dénigrants, dévalorisants et discriminatoires à l’endroit des malades. C’en est trop pour le ministère de la Santé qui vient de lancer un « programme d'amélioration de l'accueil des patients dans les établissements de santé. »
Sur instruction du ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou, une réunion préparatoire à la mise en place dudit programme a eu lieu le mardi 20 mai 2025 avec les responsables d’établissements sanitaires de l’Estuaire. Présidée par le Secrétaire Général du ministère de la Santé, Alain Charles Rotimbo, représentant le Ministre empêché, cette rencontre avait pour objectif d’informer et de discuter sur les insuffisances observées au niveau de l’accueil des patients, dans les 17 structures sanitaires enquêtées en amont il y a quelques mois.
« L’urgence médicale doit primer sur l’urgence administrative ou financière… », a relevé, Alain Charles Rotimbo lors de sa prise de parole.
Les échanges constructifs animés par Mme Arlette NTOMBO TSIBAH, Directeur des Hôpitaux et des Services de Soins Ambulatoires a décliné le programme d’amélioration, et le plan de mise en œuvre ainsi que les ressources nécessaires pour la mise en œuvre dudit projet.
Il convient de préciser que cette rencontre intervient à la suite d’une enquête de satisfaction du patient sur l’accueil en milieu hospitalier menée en décembre 2024, dans 17 structures sanitaires du Grand Libreville. Enquête de satisfaction qui a permis d’évaluer les perceptions des patients, des usagers et du personnel de santé et dont les critères d’évaluation portaient sur l'accueil, les délais d’attente, la qualité des échanges entre patients et personnel de santé, l’orientation des usagers et les soins offerts.
Il a été annoncé le retour de la direction des Hôpitaux et des Services de Soins Ambulatoires dans ces structures sanitaires en vue de la restitution des résultats de cette étude et l’appropriation des bonnes pratiques par le personnel de santé.
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