Les jours passent et se ressemblent pour les employés du Samu Social. Voilà cinq mois que ces pères et mères de familles, dévoués à la tâche, n’ont pas reçu de salaire. Les raisons de cette situation ? Pas grand monde au siège de cet organisme ne saurait l’expliquer même si certaines sources évoquent des retards de décaissements au niveau du trésor public. Mais, en l’absence de communication officielle, les employés de la structure que dirige Wanceslas Yaba sont gagnés par le découragement.
Plusieurs d’entre eux ont décidé de rester chez eux au lieu de perdre leur temps et leur énergie dans une entité qui n’a cure du bien être de son personnel. Alors que la crise secoue la maison, Wanceslas Yaba est lui plus préoccupé à soigner son image. Celui qui a été, à l’issu du dernier conseil des ministres, maintenu à son poste de Conseiller, Chef de département Santé à la présidence de la République, donne l’impression que tout va pour le mieux au Samu social.
Maquillé la réalité, se servir des souffrances et des sacrifices des employés pour se maintenir en poste, c’est semble-t-il, la logique humaniste de ce triste personnage. Au lendemain de sa reconduction, Yaba n’a pas hésité à pondre un message de remerciement au Chef de l’Etat empreint de mensonges. Il évoque l’ouverture, en 19 mois, de 11 Samu sociaux partout dans le pays.
Il suffit pourtant de gratter un peu pour découvrir que derrière ces discours à l’eau-de-rose se cache l’enfers : loyers impayés, accumulation de dettes, situation administrative précaire des agents, licenciements abusifs, droits impayés, litiges dans les tribunaux, menaces, intimidations…Yaba a transformé le Samu social en purgatoire pour des employés qui ne savent plus où donner de la tête.
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