Qui pour les arrêter dans le faux et dans l’illégalité ? Alors qu’un collectif de membres de la chambre de commerce vient de saisir la Cour constitutionnelle afin de faire constater la situation de hors-mandat de Jean-Baptiste Bikalou (le président sortant de la chambre de commerce) et la situation d’illégalité de Danielle Biwaou (directrice générale de la chambre de commerce), le duo de dirigeants ne recule pourtant devant rien. Pour preuve, Bikalou et Biwaou soutenus par le ministre du Commerce, Yves Fernand Mamfoumbi, viennent de faire convoquer une sorte de concertation avec les opérateurs économiques et autres regroupements.
Objectifs de cette rencontre ; la mise en place de commissions visant modifier le décret et l’arrêté portant réorganisation de la chambre de commerce. Une autre forfaiture inacceptable par le collectif des membres conduit par Paul Christian Mackoundi. Ledit groupe souligne, avec pertinence, que si le premier ministre veut revoir le décret 0728 portant réorganisation de la chambre de commerce du Gabon, elle ne va pas s’adresser au ministre du Commerce qui n’a pas compétence pour s’occuper des élections à la tête de cette entité encore moins à un président dont le mandat est arrivé à expiration depuis au moins six ans. Pour rappel, poursuit le collectif, élu en 2011, le président actuel occupe ce poste depuis 11 ans, en violation de l’article 0728/PR/MECIT qui limite le mandat à 4 ans, renouvelable une fois.
Pour le collectif, le Premier ministre ne peut se rendre complice d’une mascarade visant au fond à tout mettre en œuvre pour que Bikalou se maintienne en poste. « Qu’ils nous démontrent le contraire. Qu’on nous présente le courrier du Premier ministre donnant instruction au ministre du Commerce et au président sortant d’organiser cette concertation », dénonce le collectif.
(Affaire à suivre)
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