Droit vers le chaos. Du fait de son mépris et de sa suffisance dont il fait montre, le gouvernement Ossouka vient de pousser la coalition syndicale des secteurs pétroliers et énergies à mettre leur menace à exécution. Si jusqu’à l’expiration de leur préavis de grève, l’exécutif ne daigne toujours pas apporter des solutions au cahier de charges posé sur sa table, le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité ( Syntee+), le Syndicat des employés et ex employés retraités du pétrole et activités connexes ( Seerpac) et l’Organisation nationale des employés du pétrole ( Onep) informent du déclenchement d’une grève générale illimitée des travailleurs desdits secteurs dès le mardi 11 janvier 2022. C’est l’annonce qui a été faite ce, samedi 8 janvier, au cours d’un point presse.
Une grève conséquence de la non-satisfaction des points portant sur la suppression du passe sanitaire, la suppression de l’augmentation du coût du test PCR, la suppression de toute mesure discriminatoire à l’égard des non-vaccinés sachant que les vaccinés demeurent des vecteurs du Coronavirus et la clarification par le gouvernement du caractère non-obligatoire du vaccin covid-19 en République gabonaise, au regard des dérives constatées ça et là dans les entreprises où les travailleurs sont empêchés d’accéder à leurs postes de travail s’ils ne sont pas vaccinés.
Pour la coalition syndicale à ce jour, aucune invitation ne leur a été adressée pour l’ouverture du dialogue en vue de recherche des solutions au cahier de charges. Pire, poursuit Pierre Mbang Evouma, le Secrétaire général adjoint du Syntee+, cette situation porte à croire que « Madame le premier ministre, Chef du gouvernement, est fermée au dialogue avec les partenaires sociaux ». Si les syndicats appellent cette dernière à ouvrir le dialogue dans l’intérêt supérieur de l’Etat dont l’économie pourrait être mis davantage en mal, ils demandent dores et déjà les travailleurs à se tenir prêts pour la défense de leurs droits et intérêts.
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