Arrivé deuxième avec 3,2% de voix, Alain Claude Bilié-Nze a, à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce lundi 14 avril, fustigé un scrutin entaché d’anomalies et indiqué ne pas saisir la cour constitutionnelle.
Alain Claude Bilié-By-Nze, arrivée deuxième au scrutin du 12 avril dernier, a tourné en dérision la victoire de son adversaire, Brice Clotaire Oligui Nguema. Celui qui disait incarner la véritable « rupture » estime que le candidat président « ne peut pas être fier de ce score à la soviétique ». Car, pour lui, les résultats donnés par le ministère de l’Intérieur sont entachés d’anomalies. « Je ne conteste pas les chiffres, je conteste l’ensemble du suffrage (…) j’indique qu’il y a des suffrages qui manquent », peste le candidat malheureux.
Que va-t-il faire ?
Rien ! Il ne saisira pas la Cour constitutionnelle qu’il affirme être aux mains du frère président élu : « je ne perdrai pas mon temps à saisir la cour constitutionnelle gérée par son frère c’est inutile ! » dégaine-t-il. Quant aux suffrages manquants, il suggère au ministère de l’Intérieur de « les attribuer à qui il voudra ». « Car, ceux-ci (les résultats), sont attribués à la tête du client. », s 'indigne Bilié-By-Nze.
Pour autant, l’ex premier ministre d’Ali Bongo ne raccroche pas les crépons de la politique. Bien au contraire, il veut désormais incarner l’espoir. « Les idées ne meurent pas, elles attendent leur heure et cette heure viendra » a fait savoir Bilié-By-Nze. Mieux, il s’est engagé à demeurer « debout non pas contre un homme mais pour un idéal pour un Gabon réellement démocratique et équitable, solidaire, décentralisé et réconcilié avec lui-même. »
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