Jamais de mémoire de gabonais, l’on avait vu en si peu de temps la montée en puissance puis la descente vertigineuse d’une personnalité politique. Le passage hier, vendredi 13 décembre en fin de journée, de Brice Laccruche Aliangah devant le juge n’a été finalement qu’une simple formalité avant que BLA ne soit expédié à la prison centrale de Gros-bouquet. Le juge d’instruction en charge de ce dossier, eu égard aux preuves de malversations financières et de blanchiment de capitaux, a décidé de placer l’ex messager intime d’Ali Bongo sous mandat de dépôt. Ce fut le même sort pour Roger Owono Mba, Noël Mboumba et Tony Ondo Mba. Tous sont désormais pensionnaires de Sans famille.
Sur la toile, l’image de l’ancien directeur de cabinet menotté prêt à être embarqué pour Gros-bouquet fait le buzz. Résumant l’existence d’un homme dont le parcours ressemble à un conte de fées peuplé essentiellement de succubes. Brice Laccruche Aliangah possède en effet le don étrange d’avoir transformé, à partir de rien, une existence qui l’aura finalement ramené à son néant initial.
De simple conseiller d’Ali Bongo au ministère de la Défense à directeur de cabinet du président de la République en passant par directeur général de BGFIBank avant d’en être débarqué et rebondir à la tête de Compagnie nationale de navigation, la carrière professionnelle de BLA semble faite de hauts et de bas. Présenté comme un ange par ses nombreux soutiens à qui il a permis d’accéder aux postes de responsabilités, il est par contre perçu comme un démon par de nombreux gabonais qui l’accusent d’avoir empêché la déclaration de la vacance de pouvoir perpétuant ainsi le règne de la famille Bongo-Valentin au pouvoir. BLA est bouffé par un régime qu’il a servi avec abnégation, zèle et enthousiasme.
Sa fulgurante ascension professionnelle au sommet de la République, il la doit paraît-il, à un deal passé avec la first-lady pour accompagner l’héritier Valentin au pouvoir. Un deal qu’il aurait au final refusé de respecter jusqu’au bout. Les tenants de cette thèse présentent BLA comme un compatriote qui s’est opposé au projet monarchique en gestation. Quand d’autres compatriotes voient en cet homme à la coupe de cheveux hitlérienne un clairvoyant calculateur, méthodique qui nourrissait désormais le projet de devenir calife à la place du calife. A la fin de ce jeu de pouvoir, Laccruche Aliangah paie le prix de son pacte passé avec le diable.
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