Plus rien ne va dans ce qu’il convient désormais d’appeler le scandale de la Chambre de commerce. Alors que le mandat du président sortant, Jean Baptiste Bikalou est forclos depuis au moins 5 ans et qu’il affiche par la même occasion un bilan désastreux à la tête de cette entité, l’actuel ministre du Commerce s’obstine à vouloir organiser coûte que coûte une élection visant à placer des hommes corvéables.
Sauf que le ministre Yves Fernand Mamfoumbi, fait face à l’opposition des membres de cette entité qui exigent avant l’organisation d’un scrutin ; le toilettage des textes et la présentation du bilan du bureau sortant. Que nenni ! Face à l’entêtement du ministre, le collectif dirigé par Paul Christian Mackoundi a tout de suite saisi le premier ministre et la Cour constitutionnelle pour rappeler qu’ ; « élu en 2011, le président actuel occupe ce poste depuis 11 ans, en violation de l’article 0728/PR/MECIT qui limite le mandat à 4 ans, renouvelable une fois ».
Or, poursuit le collectif, le mandat de Bikalou a été en toute illégalité prorogé. Pire, rajoute le collectif ; « Jean-Baptiste Bikalou ne peut se présenter à cette élection au risque d’être juge et partie ». Conséquence, ils demandent à la Cour constitutionnelle de prendre toutes les dispositions nécessaires afin que sa décision produise les effets prévus par la loi.
Le collectif ne s’arrête pas là. Dans une correspondance en date du 29 août 2022, il a saisi, à nouveau, le gouvernement pour rappeler que la situation de hors-mandat de Bikalou frappe d’illégalité toutes les actions que de ce dernier est emmené à poser. Afin, poursuit le collectif, nous dénonçons l’absence d’une commission électorale pour cette élection comme l’indiquent les textes.
Le collectif appelle par ailleurs, le président de la République à se saisir de ce dossier. Ce, afin de prendre des mesures fortes pour ramener de l’ordre dans une entité créée pour permettre aux opérateurs économiques d’avoir un cadre propice à leur épanouissement.
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