L’ex ministre des Mines paie-t-il le prix de son refus de soutenir le « oui » lors de la dernière élection référendaire ? Hervé Patrick Opiangah est-il désormais considéré comme une menace au sommet de l’Etat ? Pour son entourage, il n’y a plus de doutes au regard de la convocation que l’ex membre du gouvernement a reçu de la Police Judiciaire (PJ) et de la présence à son domicile des éléments des forces de défense et de sécurité dans la journée du mercredi 20 novembre.
D’après nos confrères de Dépêche 241, le domicile du président de l’UDIS a été encerclé par les éléments de la police judiciaire et de la Garde Républicaine. Dans la foulée, sa garde personnelle a été relevée.
Quelques heures avant cette descente, autour de 9 heures, l’ex membre du gouvernement a reçu une convocation de la direction générale des Affaires criminelles. Ladite convocation intimait l’ordre au président de l’UDIS de se présenter autour de midi dans les locaux de cette unité de la Police. Ses avocats ont fait le déplacement afin de plaider un renvoi estimant qu’en « droit, il n’est pas recevable de recevoir une convocation à deux heures de son audition. »
A la suite de cette plaidoirie, renseigne Dépêche 241, une seconde convocation a été émise par l’unité de police pour ce jeudi 21 novembre à 10 heures. D’après une source proche de la famille, l’ex ministre aurait été convoqué pour « soupçon d’inceste présumé ». Selon la même source « il y a un soit transmis du tribunal de Lambaréné. »
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