Par Orca Boudiandza Mouele
Ça été jusqu’à ce jour la chienlit. Désormais les militaires au pouvoir veulent voir clair dans la gestion des ressources forestières du pays, notamment dans les activités menées par les opérateurs économiques. La présidence de la République a, pour ce faire instruit Pierre Duro, le patron de la Task-force, de mener un d’audit « des procédures d’exploitation forestière dans le secteur.»
Aussitôt instruit, aussitôt fait. Le 8 octobre dernier dans un communiqué, la Task-force invitait les opérateurs du secteur forêt-bois à se « conformer aux exigences de l’audit en cours ». Réfractaires, les sociétés ont boudé cette opération au point que pas grand monde ne s’est pointé dans les locaux de la Task-force. De quoi faire rougir de colère Duro. Lequel va immédiatement taper du poing sur la table. Dans un second communiqué, datée du 12 novembre 2024, ce juriste français d’origine, va rappeler à tous les opérateurs concernés qu’ils sont attendus, chaque jour ouvrable, à son siège du 3e étage de l’immeuble Premium, au plus tard le 18 novembre 2024.
Passé ce délai, les opérateurs économiques du secteur forêt doivent s’attendre à des représailles. D’ailleurs, relève la Task-force, l’annonce publiée dans l’union faisait office de dernier avertissement. Duro menace de révoquer et réintégrer dans le domaine public de l’Etat tous les permis d’exploitation forestière des entreprises qui ne veulent pas se conformer à l’audit lancé par la présidence de la République. Cette décision d’après les limiers de la Task-force marque la détermination à assainir le secteur forestier et à renforcer la transparence dans la gestion des ressources naturelles du pays.
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