Ils ne comptent pas se taire devant la descente progressive du pays vers la dérive. Un an après la mise en place du collectif Appel à Agir, 28 février 2019, Placide Aubiang Nzeh, Noël Boundzanga, Franck Ndjimbi, Elza Ricthuelle Boukandou, Nicolas Nguema, Edgard Owono Ndong, Marc Ona Essangui, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Ange Kevin Nzigou et Dr Minault Zima Ebayard interrogent toujours sur qui dirige le Gabon après l’Accident vasculaire cérébral ( AVC) d’Ali Bongo.
Un an après cette interrogation profonde, il n’y a toujours pas de réponse. Pire, relève le Collectif, l’imposture s’est progressivement installée au vu et au su de tous. Les tenants du pouvoir d’Etat ont plutôt fait le choix de la conservation du pouvoir à tout prix. Si le collectif ne cite pas les noms de ces hommes et femmes qui ont fait le choix du déni et de la compromission, l’opinion a vite compris que les membres d’Appel à agir indexent Marie Madeleine Mborantsuo en tant que présidente de la Cour constitutionnel, Lucie Milebou, la présidente du Senat, Faustin Boukoubi à la tête de l’Assemblée nationale et du chef du gouvernement, Julien Nkoghé Bekalé.
La conséquence de ce déni est connue de tous : « les fondements de la République ont été éprouvés les uns après les autres comme jamais. Alors qu’en République ce sont les institutions qui détiennent le pouvoir d’Etat et ont seul compétence pour l’exercer, des fonctionnaires se sont notoirement emparés de la direction du pays avec la complicité effective du gouvernement, du parlement et de la Cour constitutionnelle » soulignent Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et les siens. L’imposture s’est étendue à travers la reconduction par vidéo, depuis Rabat au Maroc, des principaux collaborateurs du président de la République, la nomination dans les mêmes conditions du Premier ministre et de son gouvernement, poursuivent les membres de la plate forme.
Que faire pour sortir le pays de ce bourbier ?
Le Collectif persiste et signe, la seule solution à cette crise demeure la déclaration de la vacance de pouvoir de la présidence de la République. Laquelle vacance s’impose à notre pays et que ni les menaces à l’endroit des citoyens qui la demandent en toute responsabilité, ni les postures opportunistes de ceux et celles qui proclament le contraire ne changeront cette réalité, indiquent les dix.
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