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Politique

Vague d’arrestations des participants au « mouvement des casseroles » : SOS Prisonniers exige la libération de toutes les personnes appréhendées et détenues

IMG Philippe Arsène Owono a été arrêté par les forces de l'ordre et de sécurité.

C’est dans un communiqué publié, ce mardi 02 mars, que l’association de défense des droits des détenus a ouvertement dénoncé la campagne d’arrestation en cours visant certains jeunes leaders de la société civile et des mouvements politiques.  L’organisation associative conduite par  Lionel Ella Engonga rappelle aux autorités judiciaires que la manifestation pacifique est un droit inaliénable, garanti par la Déclaration  Universelle des Droits de l’Homme de 1948. « Nul ne peut être arrêté pour ses opinions, fusent-elles en contradictions avec le pouvoir », souligne l’ONG.

 

Une déclaration qui intervient quelques heures après l’arrestation par des éléments de forces de l’ordre et de sécurité  du jeune Philippe Arsène Owono et de plusieurs autres acteurs quelques jours avant. SOS Prisonniers, tient pour ce faire, à souligner à l’endroit du   procureur de la République  que les gardes à vue ne peuvent excéder 48 heures et peuvent être prorogées de 48 heures de plus sur la seule autorisation du procureur. Ces dispositions sont-elles respectées dans le cadre de cette série d’arrestations ? Ce n’est  visiblement pas le cas.  Puisque l’association fait sienne, d’à nouveau indiquer, que les personnes en détention doivent avoir accès à la visite d’un médecin qui pourra se prononcer sur  l’aptitude des personnes à être gardées à vue.

 

Du reste, SOS Prisonniers exprime sa solidarité et son soutien à Philipe Arsène et aux autres.  En plus de condamner une vague d’arrestation qui n’honore pas notre pays.  L’association exige dans le même sens l’arrêt des persécutions judiciaires et la libération de toutes les personnes arrêtées et détenues dans le cadre du mouvement de la révolution des casseroles.  L’ONG demande in fine, au gouvernement, de procéder à l’assouplissement des mesures de confinement et à la levée de l’interdiction des visites dans les prisons pour les avocats et les proches des détenus.

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