L’alerte vient d’être donnée par les journalistes qui s’apprêtaient à couvrir sa conférence de presse. L’activiste anti-impérialisme, Privat Ngomo a été arrêté ce samedi 25 février aux alentours de 15 h 30 minutes par des hommes armés en civil. Ces hommes n’ont donné aucune explication et ont demandé au leader du mouvement « New Power » d’embarquer dans le véhicule double cabine blanche affreté pour la circonstance. Ledit véhicule a débarqué, quelques minutes avant la conférence de presse qui devait avoir lieu à l’Hotel Hibiscus situé au quartier Louis dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.
Une arrestation arbitraire et totalement illégale dénoncent les proches de Privat. D'autant que ce dernier n’a reçu aucune convocation préalable de la part d’une unité de la police ou de la gendarmerie. Les proches de Privat ne comprennent pas que des éléments armés débarquent dans une structure hotelière privée pour arrêter un homme de manière aussi brutale et spectaculaire.
Du coup, les soutiens de Privat Ngomo soupçonnent le régime de Libreville d'être dans une opération visant à faire taire l’activiste. Lequel, ces dernières semaines, n’a cessé de dénoncer la France Afrique et l’hypocrisie de l’arrivée du président français, Emmanuel Macron au Gabon. Surtout que cette arrivée est perçue dans l’opinion comme une forme de soutien et d’adoubement de l’ancienne puissance coloniale au système Bongo-PDG à six mois de la prochaine élection présidentielle.
(Nous y reviendrons)
La France n'a pas l'intention d'adouber le régime en place. Mais plutôt de lui demander d'y mettre fin. Ce régime tente de prendre de vitesse l'annonce de M. Macron
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