La nomination d’Ange Kevin Nzigou à la tête du Rassemblement des Bâtisseurs par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema n’est pas un simple choix stratégique : c’est un signal fort envoyé à la classe politique gabonaise. En confiant cette responsabilité à un jeune leader, compétent et indépendant, le Chef de l’État tourne résolument le dos aux anciennes pratiques qui ont longtemps freiné le pays.
Le combat d’une génération contre un ordre établi
Depuis son arrivée aux commandes, le Président Oligui Nguema a affiché sa volonté de mettre fin aux pratiques qui ont conduit le pays à la stagnation. Mais cette volonté de changement se heurte aux résistances des acteurs du système d’hier, qui voient en Ange Kevin Nzigou un symbole du déclin de leur influence.
L’enjeu dépasse donc largement une simple nomination. Il s’agit d’un véritable bras de fer entre ceux qui souhaitent maintenir un statu quo profitable à une élite restreinte et ceux qui aspirent à une gouvernance fondée sur l’efficacité et la transparence. Ce n’est pas une simple rivalité politique, mais un choc générationnel qui façonnera l’avenir du pays.
Un homme de terrain, pas un pion
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, Ange Kevin Nzigou n’est ni un coup marketing ni un simple symbole de rajeunissement. Son parcours parle pour lui. Avocat engagé, il s’est illustré par son combat pour la justice et son indépendance d’esprit. Il n’est pas issu des circuits traditionnels du pouvoir et n’a jamais trempé dans les arrangements qui ont longtemps prévalu en politique.
C’est précisément ce profil qui fait de lui un choix pertinent pour structurer la machine politique du Président-candidat. Il incarne une approche plus moderne, où l’efficacité et la rigueur remplacent les logiques de clientélisme. En mettant un homme comme lui à la tête du Rassemblement des Bâtisseurs, Oligui Nguema envoie un message clair : la victoire se jouera sur la mobilisation d’une nouvelle dynamique, et non sur les vieilles méthodes d’achat des fidélités.
Une menace pour les anciens barons ? Absolument.
Si la nomination d’Ange Kevin Nzigou provoque tant de remous, c’est parce qu’elle met en lumière l’obsolescence d’un système basé sur l’entre-soi. Pour les caciques de l’ancien régime, ce choix signifie qu’ils ne sont plus indispensables.
Ils craignent que, si cette nouvelle génération réussit, leur influence s’effondre définitivement. Ils ne s’opposent pas à Ange Kevin Nzigou pour des raisons objectives, mais parce qu’il est la preuve vivante qu’un autre Gabon est possible, un Gabon où la compétence prime sur l’appartenance aux cercles fermés du pouvoir.
Une élection qui dépasse le simple scrutin
L’élection présidentielle du 12 avril ne sera pas seulement une confrontation entre des candidats, mais un test pour la transformation politique du Gabon. La nomination d’Ange Kevin Nzigou est un signal fort de cette transition. Si le pari d’Oligui Nguema se révèle gagnant, cela signifiera que le pays est prêt à tourner définitivement la page des vieilles pratiques.
Derrière cette décision, il y a une idée simple mais puissante : l’avenir du Gabon appartient à ceux qui sont prêts à construire, et non à ceux qui s’accrochent désespérément à des privilèges révolus. Et dans cette bataille, Ange Kevin Nzigou est plus qu’un homme : il est le visage du renouveau.
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