Monsieur le Président de la République,
Candidate aux prochaines législatives dans le premier siège du département de Mulundu, regroupant les cantons de Poungui et Lastoursville, je me permets aujourd’hui de vous adresser cette lettre ouverte, consciente de la lourde responsabilité incombant à l’élu(e) de ces populations mais aussi de la gravité de leur quotidien.
Les habitants de Mulundu affrontent chaque jour des difficultés majeures : les dispensaires, véritables piliers du tissu sanitaire local, sont détruits ou hors d’état de service sous la promesse de réhabilitations qui ne voient jamais le jour. L’accès aux soins, déjà difficile, se dégrade, mettant en péril la vie de nombreux malades, notamment les plus fragiles.
Nos écoles publiques connaissent le même sort. Beaucoup sont en ruines, certains chantiers de rénovation ont été entamés puis abandonnés, retardant sévèrement le calendrier académique et privant nos enfants de leur droit à l’éducation et à l’avenir.
Les ressources naturelles, abondamment exploitées par des sociétés extérieures, ne profitent qu’à une minorité. Aucune redevance ni engagement social tangible ne viennent compenser l’extraction du sol et des forêts, accentuant le sentiment d’injustice chez les riverains, dépossédés des fruits de leur terre.
À cela s’ajoute un réseau routier délabré, aux pistes impraticables, isolant nos villages et rendant l'accès aux écoles ou aux marchés quasi impossible. Les jeunes, privés de terrains de sport, d’activités de loisirs et confrontés à un chômage sans précédent, s’enfoncent chaque jour un peu plus dans un sentiment d’exclusion et de désespoir.
L’absence totale d’une structure CNAMGS sur notre territoire empêche également tout accès facilité aux prestations sociales, renforçant la marginalisation de nos familles les plus démunies.
Au nom de ces populations, j'appelle solennellement à la création d'une commission d’enquête parlementaire qui aura pour mission de suivre l’avancée et la réalisation effective des travaux engagés durant cette transition. Seule la transparence et la responsabilité permettront de reconstruire la confiance dans l’action publique.
J’invite enfin, avec respect, le Président de la République à revenir personnellement dans le premier siège du département de Mulundu. Une visite directe sur le terrain serait porteuse de vérité et de justice car «â€¯c’est le silure pourri et plein d’asticots, qui a donné au silure saint des asticots ». Cette sagesse locale rappelle l’importance de l’intégrité et de la vertu, qui doivent guider non seulement le chef de l’État mais aussi les élus à venir.
J’appelle donc à ce que l’Assemblée nationale soit composée d’hommes et de femmes engagés pour la justice, la vérité et le progrès, afin que Mulundu et le Gabon marchent ensemble vers un avenir meilleur.
À l’heure où vous œuvrez pour un Gabon plus uni, je sollicite humblement votre bienveillance et une mobilisation urgente pour que la détresse de Mulundu trouve enfin réponse – et que l’immense potentiel de ses habitants soit mis au service du développement national.
Je vous remercie, Monsieur le Président, au nom de tous ceux qui, chaque jour, espèrent un changement réel et tangible.
Du sang neuf (jeune) est demandé dans des postes de responsabilité chères Mesdames et chers Messieurs, vous, nos mères et nos pères soyez des guides comme vous savez l’être. Nous aurons toujours besoin de vous à nos côtés car, votre expérience compte énormément, il est temps que vous fassiez de nous des personnes dignes car, nous sommes dans un nouvel essor qui nous mène droit vers la félicité.
Du sang neuf (jeune) est demandé dans des postes de responsabilité chères Mesdames et chers Messieurs, vous, nos mères et nos pères soyez des guides comme vous savez l’être. Nous aurons toujours besoin de vous à nos côtés car, votre expérience compte énormément, il est temps que vous fassiez de nous des personnes dignes car, nous sommes dans un nouvel essor qui nous mène droit vers la félicité.
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