Les travaux de réfection de l'ENS sont à l'arrêt.
En très piteux état, comme bon nombre des établissements de l’enseignement supérieur public, l’Ecole normale supérieure devait faire l’objet de travaux de réfection. Plusieurs amphithéâtres et bâtiments de cet établissement devaient connaître une cure de jouvence, afin d’améliorer, considérablement, les conditions d’apprentissage et de travail. Problème, les travaux, qui ont été lancés, vont, subitement, être interrompus.
Pire, l’entreprise adjudicatrice du marché va se retirer, alors qu’elle avait déjà procédé au retrait des appareils de climatisation et autres biens de l’école. Cette dernière va disparaître sans donner la moindre explication. Du côté de la direction, l’on peine aussi à donner les raisons de cet arrêt brutal des travaux.
Conséquence, cette situation ne permet ni aux enseignants, ni aux étudiants, ni à tout autre personnel de travailler dans de bonnes conditions. Bien que certains enseignants aient continué à donner des cours, d’autres estiment qu’il est impossible de continuer à travailler dans un tel environnement. Suffoquant de chaleur dans leurs bureaux, des chefs de département ont, récemment, interpellé la direction et le secrétariat général de l’établissement. Mais aucune réponse n’a été apportée à cette interpellation. Question : où est passé l’argent alloué pour mener à bien lesdits travaux ?
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