Le ministre du Budget, désormais dépassé par l’ampleur de la crise dans les régies financières, tente, par tous les moyens, de limiter sa propagation. Du coup, Sosthène Ossoungou Ndibangoye n’a pas trouvé mieux que de faire parvenir, le 09 novembre dernier, une note de rappel au Directeur général de l’Agence judiciaire de l’Etat. Ce, afin d’indiquer les conditions d’entrée en grève.
Dans cette note, dont Top Infos Gabon a eu accès, le ministre du Budget rappelle que l’exercice du droit de grève, droit constitutionnellement reconnu, est rigoureusement encadré par la loi n°18/92 du 18 mai 1993. Et de rajouter que dans l’intérêt du service public, les organisations syndicales doivent-elles se plier au respect des dispositions de la loi à savoir, ( entre autres) la remise par l’organisation syndicale à l’autorité administrative d’un préavis de huit jours avant le déclenchement de la grève, le non-paiement des jours de grève.
Pure intimidation, rétorquent les agents déterminés à tout paralyser. Les agents ne manquent pas d’indiquer au ministre que la même législation indiquent que les salaires ne peuvent être coupés quant la grève concerne des aspects de la rémunération. Or, dans le cas d’espèce, c’est le cas. Puisqu’en tant qu’administration assimilée des régies financières, les agents sont tout aussi impactés par la réduction drastique des primes.
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