IMG-LOGO
Accueil Article Sylvia Bongo et son fils dans rôle de victime internationale bien huilé
Politique

Sylvia Bongo et son fils dans rôle de victime internationale bien huilé

IMG Sylvia et Noureddin Bongo.

Il y a des stratégies de défense qui surprennent, d’autres qui amusent… et puis il y a celle de l’ex-Première Dame Sylvia Bongo, qui a choisi de déserter le procès le plus surveillé du pays pour aller jouer ailleurs sa pièce préférée : la tragédie de la chaise vide, version luxe, signée Bord de Mer Productions.

 

Pendant que la salle d’audience déborde de magistrats, d’avocats, de dossiers et de témoins, la principale accusée brille par son absence comme une ampoule grillée qu’on refuse de remplacer. À croire qu’elle se prépare à recevoir un César pour « Meilleure Disparition dans un Procès Criminel ».

 

Communiqué parfumé, justice esquivée : Le rôle de victime internationale, bien huilé. Au lieu de s’asseoir dans le box des accusés, Sylvia a préféré s’asseoir devant un MacBook pour rédiger, avec son fils Noureddin, un communiqué plus long qu’un reçu de BGFI. Une lettre pleine de larmes digitales, d’indignations calculées, de redites juridiques bricolées, comme si l’opinion publique allait remplacer un juge.

 

Erreur de casting

Le peuple gabonais en a marre des communiqués parfumés à l’indignation. Il veut une comparution réelle, pas des PDF en 4K. Comme dit le vieux sage du village : « On ne lave pas le linge sale en envoyant la bassine par courrier. » La chaise vide comme art de guerre : Une manœuvre vieille comme l’impunité, la stratégie est simple : On ne vient pas. On crie à la violation des droits, on pleure l’injustice, et on espère que le tribunal va s’auto-dissoudre par compassion. Sauf que cette fois, le stratagème tombe à plat.

 

Le Gabon n’est plus celui de 2009. Et la justice ne marche plus à la télécommande Bluetooth du palais. Nourreddin, coordinateur fantôme mais influenceur financier ? Quant à Noureddin, il répète son couplet favori : « Je ne gérais rien ! Je n’avais aucun budget ! » Il faut croire qu’au Palais présidentiel, les milliards se déplaçaient tout seuls, comme des papillons migrateurs.

 

Un proverbe fang le dit très bien : « Le léopard ne dit jamais qu’il ne mange pas de viande. » Le peuple veut une confrontation, pas une conférence de presse déguisée. Dans les marchés, les taxis, les bureaux, on le dit sans filtre : « Où est Sylvia ? On veut l’entendre ! » « Que chacun vienne dire ce qu’il sait, yeux dans les yeux ! »

 

Parce qu’un procès sans l’accusé, c’est comme un ndolé sans arachides : ça manque de matière. Et puis, pour une famille qui a dirigé un pays 14 ans durant, prétexter la peur du tribunal ressemble à un sketch de mauvais goût. Le communiqué accuse, pleurniche et se contredit.

 

Un vrai numéro d’équilibrisme.

Un passage dit que le procès est expéditif, un autre demande sa cassation. Un troisième, exige la publication du dossier. Un quatrième conteste les faits. C’est tellement contradictoire qu’on dirait un concours de jonglage judiciaire organisé par le Cirque Pleyber.

 

Les juristes ont déjà résumé le communiqué d’un seul adage : « Celui qui a cassé la marmite ne peut pas accuser la soupe. » Le pays veut autre chose : Un procès clair, net, carré avec ou sans parfum de Londres. La population ne veut ni Shakespeare, ni Molière, ni telenovela. Elle veut une confrontation judiciaire, une vraie, avec témoins, réponses, contradictions, vérité.

 

Pas un Zoom Meeting, depuis un salon climatisé. Pas un communiqué littéraire. Pas un article de victimisation façon influenceurs politiques en détresse. Parce qu’au final, le peuple le sait : « Quand on refuse de parler devant le juge, c’est que la bouche tremble. » Et cette fois, personne ne veut d’une tragédie. On veut la vérité, la vraie. Pas une chaise vide qui récite en off.

Partagez:

0 Commentaires


Postez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires