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Sécurité maritime et mise en pratique du Code ISPS : quand la direction de l’Oprag brille par l’immobilisme et l’incurie

IMG La gestion de l'Oprag par Godwin Alini Yandjangoye est décriée.

Trois membres de l’équipage d’un tanker au mouillage au large de Libreville ont été kidnappés dans la nuit du 1er au 2 mai dernier. Cet acte de grand banditisme confirme l’insécurité manifeste dans les eaux gabonaises surtout à quelques kilomètres des côtes qui sont censées être pourtant protégées par la marine nationale et l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).

Or, l'Oprag est plongée depuis deux ans dans une sorte   d’immobilisme inquiétant. Alors que cette entité a, entre autres, pour mission de  veiller à la sécurité, la sûreté et la gestion du domaine public portuaire.

 

 Il n’en est rien sous la direction de Godwin Alini Yandjangoye. L’actuel directeur général de l’Oprag donne l’impression de faire preuve d’une indifférence totale à la limite de l’irresponsabilité quand il est question des sujets relevant de la sécurité du domaine portuaire.  Des sources internes, évoquent même d’importants  manquements en matière d’application des mesures du Code ISPS portant  sur la sûreté des installations portuaires et des navires. 

 

« Le Code ISPS permet de détecter et d’éviter les actes illicites au sein des espaces maritimes et portuaires. L’ancienne direction générale avait compris la nécessité de ce mécanisme pour la sécurité de notre domaine public portuaire en initiant, en mars 2020, la formation de plusieurs agents de la capitainerie. En plus de travailler au renforcement de leurs capacités opérationnelles sur le terrain », explique un responsable en poste à l’Oprag.

 

 D’ailleurs, lors de la clôture de cette formation, Appolinaire Alassa, ancien directeur général de l’Oprag, avait  rappelé le rôle d’un agent PSFO. « Un PSFO est la tête de la sécurité au niveau des installations portuaires. Ce dernier va donc travailler à prévenir les incidents de sécurité qui vont de la mort d’homme à la piraterie maritime, en passant par le vol et les incendies. » Il semble que tout ceci a été fait en vain puisque l’actuelle direction n’est pas capable de renforcer les aptitudes des agents en matière de sécurité portuaire. 

 

La tragédie du navire Esthere Miracle avait déjà permis de déceler les manquements graves en matière de sécurité au point que la responsabilité de l’Oprag avait été très clairement engagée. Sauf que personne n’a jamais compris comment et pourquoi Godwin Alini Yandjangoye est demeuré à son poste alors que les responsables de la marine marchande ont fait l’objet de sanctions administratives en plus des poursuites judiciaires.

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