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Satram-EGCA/Spoliation de la veuve et des enfants Jakhoukh Lahcen : Mustapha Aziz condamné en France et au Maroc

IMG Mustapha Aziz condamné par la justice du Maroc.

La vérité n’a pas de tombe, a-t-on coutume de dire. Dans le dossier de la spoliation de la veuve et des enfants Jakhoujh Lahcen, cette vérité vient d’exploser aux visages de tous ceux qui ont participé à ce vaste complot contre une famille. La Cour d’appel de Casablanca vient de rendre une décision condamnant Moustapha Aziz à six ans de prison et à une amende exécutoire de 150.000.00 DH, soit près de 894 millions 226 mille 679 Fcfa et à des dommages et intérêts de 300.000.00 DH, soit 178 millions 845 mille Fcfa. Quelques mois avant cette décision, la France, pays où ont été établis les actes, avait, tout simplement, annulé le testament pour insanité d'esprit, entre autres griefs.

 

Une victoire pour cette famille doublement meurtrie. Après le décès de l’homme d’affaires, Jakhoukh Lahcen, d'un cancer du pancréas, son collaborateur, Moustapha Aziz, va faire établir un testament qui visait à accaparer les biens du défunt, notamment les entreprises SATRAM-EGCA, SOGAPIBS et les SCI. Curieusement, alors que l’affaire était devant les instances judiciaires, en France et au Maroc, au Gabon, des magistrats « mus par le seul appât de l’argent facile » vont donner raison Moustapha Aziz. Ce dernier et son groupe vont mettre la main sur les sociétés et conduire certaines à la quasi faillite.

 

La réaction du fils Jakhoukh Lahcen

Le samedi 03 octobre 2020, Tarik Jakhoukh, fils aîné des quatre enfants légitimes de feu Jakhoukh Lahcen, prend la parole pour dénoncer la vaste escroquerie qui entoure l’héritage laissé par son père.

Notamment le fait que Mustapha Aziz, qui se réclame désormais propriétaire de l’entreprise, soit, à la vérité, un homme aux multiples identités et au passé sulfureux qui, par des manœuvres de prédation, a fait main basse sur l’héritage de Jakhoukh Lahcen. Le fils de ce dernier en veut, pour preuve, le fait que le contentieux de la succession était toujours en cours devant le tribunal de grande instance de Paris, lieu de l’ouverture de la succession en raison du lieu du décès. Mais alors que le dossier de la succession est pendant en France, Mustapha Aziz va se voir accorder par les tribunaux de Libreville et de Port-Gentil l’exéquatur (décision par laquelle un tribunal rend exécutoire sur le territoire national un jugement ou un acte étranger). « On ne peut décemment accorder l’exéquatur à un testament qui est encore contesté dans le pays où il a été établi », s’insurgeait Tarik Jakhoukh.

 

Par ailleurs, le fils de Jakhoukh Lahcen rappelait que ce n’est qu’après le décès de son père, en juin 2015, que Mustapha Aziz a initié de nombreuses procédures, aux fins de revendiquer également sa qualité de bénéficiaire d’une donation, alors qu’une donation doit être faite entre personnes vivantes.

 

Mieux encore, les héritiers Jakhoukh Lahcen indiquaient n’avoir trouvé aucune trace d’un quelconque virement, d’un dépôt de chèque ou d’un versement de la somme de dix millions d’euros dans les comptes de leur père. Or, à ce jour, Mustapha Aziz se prévaut d’un tel prêt à feu Jakhoukh Lahcen, pour indiquer être le propriétaire de la société. Curieusement, cette somme prêtée correspond exactement au capital de Satram-EGCA, soit six milliards de Fcfa. « Comment un homme qui est incapable de s’acquitter des frais de loyer au Maroc aurait prêté une somme aussi importante à notre père ? », s’interrogeait à nouveau l’aîné des enfants Jakhoukh Lahcen.

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