Les agents de l'entreprise ont perdu le sourire.
Les relations entre le personnel et la direction de l’entreprise spécialisée dans le courtage d’assurance et le conseil se sont détériorées. En cause, le personnel, actuellement en grève générale illimitée, enregistre 10 mois sans salaire. Des tensions exacerbées par l’absence de dialogue. Les agents dénoncent l’arrogance et le mépris du président directeur général de la structure.
Si les agents de Libreville sont toujours en poste, ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’eux aussi décident de tout arrêter. Ce, afin d’exiger au plus vite la résolution des points de revendication inscrits dans leur cahier des charges, notamment le règlement immédiat des salaires impayés depuis près d’un an, le paiement des cotisations sociales non-reversées depuis près de deux ans, le paiement des prestations sociales, la délivrance des bulletins de paie des mois de mars, avril et mai 2022, ainsi que l’octroi de la médaille du travail aux salariés méritants.
Prétextant l’absence de moyens financiers, le président directeur général de l’ACR laisse la situation se dégrader. D’après certains agents, ce dirigeant brille par une forme d’arrogance qui met davantage de l’huile sur le feu. Il nous dit tout gaillardement « qu’il n’a pas d’argent et que notre mouvement de grève ne changera rien à la situation », explique un agent révolté par cette attitude. Pour les agents, ce discours relève surtout de la mauvaise foi d’une direction qui refuse de soulager les mois de salaires impayés, alors que l’entreprise a signé, récemment, de nouveaux contrats.
Conséquence, les agents annoncent que cette grève ne pourrait être levée que si la direction solde au moins 5 mois de salaire.
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