Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, actuel directeur général de l'AGASA.
On attendait de lui une réponse précise aux revendications posées sur sa table depuis plusieurs semaines. On aurait voulu que celui qui occupe le poste de directeur général de l’ l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) prenne la mesure de la crise qui secoue son administration et travaille à ramener la sérénité. Il n’en est rien. Jean Delors Biyogue Bi Ntougou se comporte plutôt comme un « grand gamin » à qui les employés de l’AGASA font du tort en rappelant les limites et les carences de sa gestion de l’entité.
Alors que depuis le mercredi 1 octobre dernier, les agents ont décidé de tout arrêter pour entamer une grève, le directeur général de l’AGASA est descendu de son bureau non pas pour appeler les syndicats aux négociations mais, pour lui aussi, faire du bruit avec des bois et des tonneaux. La vidéo de cette scène grotesque est très vite devenue virale. Au point que plusieurs observateurs se sont interrogés sur la santé mentale du DG de l’AGASA. Cet homme est-il encore normal ? Dispose-t-il de toutes ses facultés mentales ?
Pour plusieurs agents Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a perdu tout sens de la réalité. L’homme qui voit les « fantômes » de la déstabilisation partout n’est plus capable d’analyser avec lucidité et gravité la situation de crise dans laquelle, lui-même, a plongée l’AGASA.
Les agents dénoncent les recrutements familiaux, les affectations arbitraires, le népotisme, la création des directions et services pour positionner les parents, amis et connaissances, la promotion d’agents corvéables, les rétrogradations arbitraires, les affectations des ressources financières aux dépenses non prévues au budget et le non paiement des fournisseurs.
Pis, le syndicat national des travailleurs de l’AGASA fustige l’obstination de Jean Delors à ne pas mettre en application les résolutions issues de la commission du comité Paritaire/dialogue social d’août dernier pourtant présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture (ministère de tutelle). Non sans s’offusquer de la confiscation du bus de transport par un membre de son cabinet.
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