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Revendications à la Caistab : la tête de Thierry Prosper Mboutsou mise à prix

IMG La gestion de Thierry Mboutsou décriée.

Ce n’est qu’une question de temps avant que l’inamovible directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation ne fasse face à un mouvement de grève du personnel. Lors d’une assemblée générale élective, le Syndicat national des agents de la Caistab (Synac), que dirige Damas Massélé, n’a pas porté les gants pour dire tout le mal qu’il pense de la gestion de l’ancien chargé d’études.

 

Nommé, il y a plus de quatre ans, à la tête de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Thierry Prosper Mboutsou semble faire pire que ses prédécesseurs Ismaël Ondias Sounah ou encore Luther Steeven Abouna Yangui.

 

La preuve, soulignent les agents, sa gestion de la Caistab est une catastrophe à tous les niveaux. Le natif de Tsamba-Magotsi a laissé mourir le bâtiment de la Caistab au Centre-ville. Le bâtiment, qui a subi les affres d’un incendie, il y a quelques années, est devenu un lieu de plaisance pour les prostituées, les sans-abris et les bandits de tout poil qui dictent leur loi dans les alentours de Batavéa, et même un parking pour les usagers. Des sources dignes de foi indiquent, pourtant, que le DG avait pris attache avec quelques entreprises pour rénover le bâtiment, mais sans suite. Mais bon passons.

 

Au cours d’une assemblée générale élective, ayant conduit à la réélection de Damas Massélé comme secrétaire général du Synac, ce dernier avait lors de son propos introductif dit tout le mal de la gestion de l’actuel patron des lieux. « Beaucoup de choses que nous avons arrêtées dans les discussions peinent à être appliquées par la direction générale. Notamment l’indemnité sur le logement, l’aide accordée aux techniciennes de surface », avait-il déclaré.

 

A ces points de revendication, se greffent celles liées à la sécurité du site, le dossier social, les conditions de travail et la régularisation des situations administratives. Pour le syndicaliste, « ces problèmes sont à résoudre dans l’immédiat. D’autant qu’ils ont été portés à l’endroit de la direction générale depuis plus de sept mois ». Un silence perçu par les partenaires sociaux comme de l’arrogance, au point que ces derniers accusent Mboutsou d’installer, volontairement, un climat délétère dans la structure.

 

Déterminés à obtenir satisfaction, les Synac n’exclut plus d’entrer en grève et de demander le départ d’un directeur général qui a fait l’étalage de ses limites.

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