Les portes de la gendarmerie se ferment pour plusieurs jeunes.
La gendarmerie nationale n’est pas la propriété d’un individu ou d’un groupe de personnes quand bien même ces derniers sont placés à des postes de responsabilité au sein de ce corps. Tout jeune gabonais aspirant servir son pays doit donc disposer de la chance d’y être recruter à partir du moment où il respecte les critères. Or, dans un récent communiqué, le commandement en chef de la gendarmerie nationale a ouvertement disqualifié plusieurs jeunes gabonais qui avaient été déclarés admissibles au concours de sous-officier dans ce corps.
Les raisons de cette décision ; le fait que certains de ces jeunes, qui attendaient d’aller en formation, ont dépassé l’âge de 25 ans. Une décision jugée inique, injuste et même illégale ce d’autant plus que le report, à plusieurs reprises, de l’entrée au sein du centre de formation des soupirants n’a pas été causé par ces jeunes mais par la gendarmerie elle-même. Autrement dit, Yves Barassouaga (commandant en chef de la gendarmerie) et ses collègues font payer à ces jeunes le prix de leurs propres turpitudes.
Comme il fallait s’y attendre, plusieurs jeunes recalés et leurs familles ont vite fait de manifester leur mécontentement en rappelant au commandement en chef qu’ils ne sont en rien responsables de cette situation.
Pire, dans plusieurs milieux, l’on soupçonne le commandant en chef de la gendarmerie de vouloir extirper plusieurs noms dans la liste des admissibles à ce concours organisé en 2020 pour les remplacer par les parents, amis et connaissances qui avaient été pourtant recalés.
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