C’est la juste récompense du clientélisme dans le choix des personnes qui sont emmenées à gérer la chose publique. Ce n’est un secret pour personne, Christine Mba Ndutume n’a ni le la compétence requise, ni le niveau intellectuel adéquat pour gérer la principale mairie de la capitale du pays. Pourtant c’est cette femme que les Pédégistes sont allés sortir de son confort de maire adjoint au quatrième arrondissement pour venir assumer une fonction aussi difficile que délicate. Résultat, c’est la paralysie. Les syndicats viennent de bloquer toutes les activités dans les mairies de Libreville.
Totalement dépassé par l’ampleur de la crise, le gouvernement a, à l’occasion d’une réunion organisée le lundi 3 avril, sommé le bureau du Conseil municipal de trouver une solution à cette crise qui perdure.
Pour rappel, lors d’une assemblée générale organisée le jeudi 30 mars dernier, la Fédération libre des agents des collectivités locales (Fal) et le Syndicat libre des agents de la mairie de Libreville (Sylaml) ont annoncé la décision qui a été prise par eux de claquer la porte de la commission ad hoc mise en place afin de trouver des solutions à la grave crise qui secoue la municipalité.
Les préalables pour une sortie de crise
Une décision qui découle de la non-satisfaction des préalables posés par les partenaires sociaux. Notamment, le dégraissage de la masse salariale de la mairie en mettant fin à la pléthore des recrutements au sein des directions générales. « On ne peut pas concevoir qu’un directeur général puisse avoir 29 chargés d’étude. (…) Avec ce dégraissage on peut gagner près d’ 1 milliard 600 millions de Fcfa. » fustigeait Joe Fred Madouta, le porte-parole de la coalition syndicale.
Or, poursuit le syndicaliste, les autorités en place s’opposent à ce dégraissage pour placer à des postes de responsabilité leurs enfants ( parfois encore dans le circuit scolaire) et autres parents, amis et connaissances.
L’autre préalable posé par la coalition syndical porte sur le retrait des avantages indûment perçus par le secrétaire général et les autres responsables de la mairie. Des avantages qui feront économiser à la mairie plus de 400 millions de Fcfa, souligne Joe Fred Madouta.
Les syndicats exigent en outre, le départ du personnel venu de l’ extérieur notamment les cadres du secteur privé et autres contractuels. D’après les sources officielles, indique le porte-parole de la coalition, ce personnel est au nombre de 316 pour 3 milliards de Fcfa par an. Cet argent est nécessaire pour résoudre les nombreux problèmes auxquels font face les agents de la mairie.
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