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Politique

Nominations à la Garde Républicaine : Jean-Luc Ndong Amvame éjecté du commandement en chef en second

IMG Le Colonel Jean-Luc Ndong Amvame derrière Ali Bongo.

C’est la descente aux enfers pour celui qui était, il y a encore quelques mois,  un très proche collaborateur d’Ali Bongo.   A l’occasion des nominations au sein de la Garde Républicaine rendues publiques ce mercredi 24 août,   le Colonel Jean-Luc Ndong Amvame, a été limogé du poste de commandant en chef en second de corps qui a pour mission d’assurer de façon permanente, la sécurité et la protection du Président de la République. Il est remplacé à ce poste par le Lieutenant-Colonel Chalopin Claude. 

 

L'éviction de cet officier supérieur  intervient  un an après son affectation en tant qu’attaché de défense à l’ambassade du Gabon en Chine.   Son arrivée  à l’empire du Milieu n’avait pas manqué de susciter à l’époque les suspicions.  Nombreux y avaient vu la volonté des nouveaux maîtres du Palais  d’éloigner l’ancien responsable de la sécurité d’Ali Bongo  du centre du pouvoir. « Pour éviter des représailles ou des réactions qui pourraient porter atteinte à leurs manigances, ces derniers auraient convaincu le chef de l’Etat d’éloigner son fidèle compagnon, Jean Luc Amvame, du palais rénovation et du Gabon. » commentait à cet effet le site d’information en ligne, 7 Jours Infos.

 

Les médias proches de la présidence de la République avaient immédiatement répliqué en tentant de faire passer cette affectation pour une promotion en indiquant que celle-ci avait pour objectif d’accentuer les relations en matière de défense entre  le Gabon et la Chine. Des arguments peu convainquant qui confirmaient plutôt  l’existence d’un malaise entre l’officier supérieur et le nouvel entourage d’Ali Bongo. D’autant qu’il était  l’une des rares personnalités  restées en poste après l’accident vasculaire cérébral du président de la République en 2018.  

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