Tout est parti d’une curieuse communication faite, le mercredi 22 mars dernier, par un groupe de personnes rescapées du naufrage du navire Esther Miracle. Dans ladite déclaration, le groupe conduit par sieur Pépin Euloge Foundjangoye déclare n’avoir mandaté un quelconque collectif d’avocats pour plaider leur cause.
Il n’en fallait pas plus pour que dans la société l’on y voie une manœuvre dolosive pour étouffer une affaire dans laquelle la responsabilité de l’Etat est clairement engagée.
Ce vendredi 24 mars, le ROLBG, organisation nationale engagée dans la défense des droits de l'Homme au Gabon, a pondu un communiqué pour appeler les véritables victimes de ce drame à ne pas se laisser manipuler. « Ce communiqué de deux pelés un tondu visiblement manipulés, tente vainement de mettre en cause l'action des Organisations de défense des droits de l'Homme et les citoyens gabonais éprouvés par ce drame qui ont décidé librement d'ester en justice les responsables de ce naufrage collectif, un traumatisme national. » indique le communiqué signé par Georges Mpaga, le secrétaire exécutif du ROLBG.
Et de poursuivre : « nous rappelons aux familles des victimes et des véritables rescapés que la société civile ira jusqu'au bout dans les poursuites judiciaires contre l'Etat gabonais et l'armateur Royal Cost. Ces deux entités portent l'entière responsabilité de cette tragédie. »
Georges Mpaga et les siens indiquent en outre que les plaintes initiées sous l'égide de la société civile seront déposées au Gabon et à l'étranger, en synergie avec les familles endeuillées et les rescapés du naufrage qui nous font totalement confiance et qui travaillent avec nous en parfaite symbiose et en commun accord.
« N'en déplaise aux victimes du clientélisme et de la manipulation, la légitimité de la démarche Citoyenne de la Société Civile repose sur les mandats, les signataires des listes de constitution des parties civiles et la centaine des citoyens ayant volontairement signée la pétition. » concluent-ils.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires