A la suite du naufrage du navire Esther Miracle, l’une des mesures conservatoires prise par le gouvernement portait sur la fermeture temporaire du trafic maritime. Dans une note en date du 22 mars dernier et adressée aux directeurs généraux de la marine marchande et de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), le ministre délégué aux Transports annonce la reprise du trafic maritime et portuaire.
Cependant, Eric Joel Bekalé prévient de ce que cette reprise du trafic est soumise au respect scrupuleux de plusieurs mesures. Notamment celles liées à l’interdiction des voyages de nuit et à la mise en œuvre, avant chaque départ, de toutes les procédures légales et réglementaires en vigueur visant à s’assurer de la navigabilité de l’embarcation, ceci impliquant un contrôle préalable tant documentaire que physique.
Le membre du gouvernement prévient en outre que toute réserve formulée lors des contrôles, quelle qu’en soit la nature, entraîne directement l’impossibilité pour le navire d’appareiller. Tout contrevenant, souligne le ministre délégué, s’expose à des sanctions administratives cumulées aux poursuites judiciaires pénales pour l’infraction de « mise en danger de la vie d’autrui ».
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