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Mvou Ossialas toujours assis à la maison : Pourquoi fait-il peur ?

IMG Mvou Ossialas persona non grata au Trésor.

C’est la question posée au regard de la situation professionnelle que vit Wilfried Erisco Mvou Ossialas. L’ancien président de la Confédération des syndicats des régies financières (Cosyref) est toujours assis à la maison plusieurs mois après avoir été démis de ses fonctions de Conseiller du Directeur général l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS).

 

Logiquement, ce cadre de l’administration du Trésor public a écrit aux autorités de son administration d’origine pour non seulement faire constater la cessation de ses fonctions, après que le Conseil des ministres en date 07 juin 2022 a procédé à la nomination de Madame Lamina Chancia Gnigui Lembe au poste qu’il occupait, mais en outre pour demander son déploiement.

 

Pour se conformer à l’égalité, Mvou Ossialas avait demandé au Secrétariat général du ministre de la Communication de lui délivrer une attestation de cessation de service, afin qu’il regagne son administration d’origine qu’est le Trésor public. Un document là aussi délivré par Alex Bongo Ondimba, l’actuel Secrétaire général du ministère de la Communication.

 

Seulement voilà, le possible retour dans les administrations des régies financières de l’ingénieur en informatique, par ailleurs syndicaliste véhément, a vite provoqué un vent de panique au ministère du Budget. D’après plusieurs sources, la ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, ne veut pas attendre parler d’un retour de Mvou Ossialas au Trésor. Ce, en dépit des lettres de la présidence de la République. Laquelle administration, saisie du dossier, a écrit au membre du gouvernement pour trouver une solution à cet imbroglio administratif.

 

A l’époque à la tête de la Confédération des syndicats des régies financières (Cosyref), Wilfried Erisco Mvou Ossialas haranguait les foules, multipliait les actions de contestation et faisait trembler des membres du gouvernement concernés par la résolution des problèmes dans les administrations des régies financières. Il fallait donc faire taire cette grande gueule. Couper les ailes de ce syndicaliste qui refusait de brader la revendication syndicale pour son confort personnel. Il va payer cet affront fait au régime de la plus abjecte des manières.

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