Sur le piquet de grève depuis six mois déjà, les agents du ministère du Travail ont décidé de paralyser totalement ce département ministériel que gère Madeleine Berre. La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue, il y a quelques jours, à Libreville. Avec comme revendications principales, le paiement de cinquante trimestres de primes et l’amélioration des meilleures conditions de vie et de travail.
Les agents de ce département accusent Madeleine Edmée Berre de faire preuve de laxisme sur ce dossier. Pour les agents, ce mouvement de grève est surtout motivé par les revendications portant sur les avancées de carrière ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Notamment à travers la dotation en véhicules de service pour les missions de contrôle.
« Nous exigeons que les frais de mission des contrôleurs soient versés au départ de toute mission de contrôle ou d’enquête. Nous voulons, en outre, que les services centraux et déconcentrés de l’intérieur du pays disposent de moyens de travail suffisants pour éviter des influences extérieures », explique Florent Matoumba, le président du SAAT.
Non sans fustiger l’absence de dialogue. « C’est un cri de cœur que je lance pour dire que notre détresse n’a que trop duré. Il est inconcevable qu’une administration, qui s’occupe du dialogue social lorsqu’il y a des conflits collectifs dans le secteur public et privé, ne puisse organiser une seule rencontre pour discuter, et cela, en vue de trouver des solutions à ses propres problèmes ».
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