Le ministre de la Formation Professionnelle, Raphaël Ngazouzé sous pression.
La tension est montée d’un cran au sein du ministère de la Formation Professionnelle. A l’issue d’une assemblée générale organisée, le mardi 18 avril dernier, les agents de ce département ministériel ont décidé d’entrer en grève et de paralyser, pendant 3 jours, l’ensemble des activités.
Ces derniers fustigent les décisions et les actes du ministre en fonction, Raphaël Ngazouzé, rapporte le journal en ligne Media Infos. Notamment, la nomination aux postes de responsabilités d’agents extérieurs à leur département, le maintien en poste d’autres agents cumulant parfois plus de 10 ans sur le même poste et ne disposant pas des grades nécessaires. Pis, les grévistes dénoncent la désignation par décision 004 MFPACIJ/CAB des membres chargés de l’organisation du diplôme DTS.
Les récriminations des agents ne s’arrêtent pas là. Puisqu’ils fustigent aussi la non tenue d’un conseil d’administration devant se pencher sur la situation précaire des agents contractuels de l’Agence nationale de la formation professionnelle. Lesquels, jusqu’à ce jour, sont payés en dessous du salaire minimum garanti (SMIG).
Plus grave, lors de cette assemblée générale, les agents ont dénoncé des possibles malversations financières en lien avec la gestion du compte d’affectation spéciale (CAS). Les agents ne comprennent pas que ce compte alimenté par les taxes des entreprises pour soutenir la formation professionnelle soit totalement vide. Du coup, les agents accusent le ministre Raphaël Ngazouzé et les membres de son cabinet d’avoir orienté l’argent dans « des dépenses inutiles. »
Conséquence de ce mouvement d’humeur, l’examen du DTS qui devait se tenir au sein du centre de formation Basile Ondimba (dans la zone industrielle) n’a pu se tenir. Tout comme les activités à la direction générale de l’ANFP.
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