Il est connu pour sa fermeté, sa liberté de ton et sa constance dans le combat pour l’alternance démocratique. Ancien fidèle de Pierre Mamboundou Mamboundou, Paul Adrien Adyaneno Ivanga a, après le décès du leader de l’opposition, été porté à la tête d’un courant de l’Union du peuple gabonais appelé UPG-L avant de soutenir Jean Ping lors de l’élection présidentielle de 2016 et d’intégrer la Coalition pour la nouvelle République (CNR). Est-ce costume « d’opposant loyaliste » qui lui vaut désormais des menaces de mort ?
Pour sa formation politique il n’y a aucun doute. Puisque le bureau de l’UPG-L a, dans un communiqué publié, le 25 août dernier, porté à la connaissance du grand public le fait que son président, Paul Adrien Adyayeno Ivanga fait actuellement l'objet « de menaces sur son intégrité physique par un groupuscule des jeunes éléments prétendument au service des autorités et spécialisés dans les coups foireux ».
Des menaces prises très sérieux par le bureau du parti eu égard au climat d’insécurité qui prévaut dans le pays marqué par de nombreuses arrestations d’activistes et de syndicalistes. En tout cas, le bureau de l’UPG-L relève que son président demeure fidèle à ses convictions. En plus d’être plus que jamais déterminé à faire triompher le choix souverain du peuple Gabonais par l'élection de Jean Ping à la magistrature suprême. Adrien Adyayeno Ivanga dit rester imperturbable et qu’il ne cédera pas aux intimidations.
Par ailleurs, l'UPG-Loyalistes appelle la jeunesse gabonaise à méditer sur la citation du révolutionnaire panafricaniste Frantz Fanon : "Toute génération dans une certaine opacité doit découvrir sa mission, la remplir ou la trahir" In fine, ces menaces confirment une énième fois la justesse du slogan de la CNR : Un Gabon à l'abri de la peur et du besoin.
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